Le remplacement en cours des codes CdARR par les codes CSARR pour coder les activités de rééducation et réadaptation en SSR ouvre de nouvelles perspectives pour l’analyse de la cohérence et l’optimisation du codage du PMSI SSR.
En effet, les codes CSARR se présentent sous la forme suivante : ALQ+285 (Évaluation psychologique de fonction cognitive avec simulateur) où ce sont les 3 premières lettres qui ont une réelle signification, comme pour les actes CCAM, à savoir :
- Les 2 premières lettres correspondent à la topographie ou le site anatomique. Dans notre exemple : AL = Psychologie, cognition, exécution
- La 3eme lettre correspond à l’action. Dans notre exemple : Q = Exécuter, mesurer
C’est surtout les 2 premières lettres qu’il est intéressant d’interpréter en les reliant au GMD déjà obtenu pour le RHS après groupage. En effet, pour un certain nombre de GMD qui concernent des pathologies bien ciblées (comme 16A05 : complications et suivi d’implants ostéoarticulaires, âge supérieur à 18 ans), il est envisageable de définir des actes CSARR avec tel ou tel doublon de lettres en premières positions qui doivent ou peuvent être codés et à l’inverse, tel ou tel doublons de lettres en premières positions qui ne doivent pas être codés. Le médecin DIM peut alors, au vu du case-mix GMD de l’établissement, définir et paramétrer des requêtes de contrôle qualité sur le codage des actes CSARR, chose qu’il était sinon impossible du moins beaucoup plus difficile à réaliser avec le codage en CdARR.
Rappelons qu’il est déjà possible aux établissements de santé de coder en CSARR depuis le 2 juillet 2012 et que la généralisation est prévue « courant 2013 » (DGOS).