Nous signalons une étude récemment publiée sur la qualité du codage CIM-10 dans les RIM-P en 2015 et 2016.
Résultats publics :
Entre 2015 et 2016, le pourcentage de résumés sans diagnostic principal (DP) baisse légèrement pour les prises en charge à temps complet (5,2 % versus 3,8 %),
temps partiel (6,3 % versus 4,9 %) et en ambulatoire (9,9 % versus 8,9 %).
Les codes CIM-10 utilisés en position de DP ou de diagnostics associés (DA), alors qu’interdits en DP et DA, sont principalement des codes appartenant au chapitre V Troubles mentaux et du comportement.
Seulement 1/3 des résumés et 1/2 des patients pris en charge à temps complet ou partiel ont deux codes CIM-10 distincts ou plus renseignés dans l’année (1/5 et 1/4 en ambulatoire).
Dans l’année, 90 % des établissements utilisent pour coder les DP ou DA, < 550 codes distincts pour le temps complet, < 270 pour le temps partiel et < 950 pour l’ambulatoire.
En moyenne, le nombre de codes CIM-10 distincts utilisés dans l’année pour coder les DP ou DA est environ deux fois moins important en temps partiel, qu’en temps complet ou ambulatoire.
La diversité des codes CIM-10 utilisés est faible et stable en 2015 et 2016, notamment pour ceux décrivant l’environnement socio-économique, la résistance au traitement ou la non-observance.
Source : Qualité du codage des diagnostics et motifs de prise en charge (principal et associés) dans le recueil d’informations médicalisé en psychiatrie (RIM-P) en 2015 et 2016, France – (Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique (Volume 67, Issue 5))