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Le travail du DIM pour améliorer l’IP-DMS des établissements

Nous poursuivons notre sélection des études PMSI présentées à l’occasion des journées EMOIS 2015 qui se sont tenues à Nancy les 26 et 27 mars dernier avec une étude du Service de Santé Publique des Hôpitaux universitaires de Strasbourg sur la question suivante : « Que peut-on attendre du DIM pour améliorer l’IP-DMS ? » (lien vers la présentation vidéo et le support en Source en bas de l’article.)

Cette question revient en effet régulièrement sur la table au titre d’indicateur de performance d’un service DIM.

Par défaut l’IP-DMS s’entend au sens d’IP-DMS pour le MCO mais les réflexions qui suivent s’appliquent ou vont s’appliquer très vite au SSR avec l’arrivée de la T2A SSR.

Rappelons que l’IP-DMS (Indice de Performance de la DMS) = (nombre de journées réelles)/(nombre de journées théoriques)

Le nombre de journées théoriques = le nombre de journées qu’il y aurait eu si tous les séjours du case mix GHM de l’établissement (hors séances) avaient eu comme durée la DMS nationale du GHM, appelée DMS de référence dans l’étude.

Donc si l’IP-DMS > 1, cela signifie qu’il y a globalement plus de journées d’hospitalisation dans l’établissements qu’attendues compte-tenu du case mix GHM des prises en charge.

Et à l’inverse, si l’IP-DMS < 1, cela signifie le contraire. Dit autrement, plus brutalement et caricaturalement, un IP-DMS > 1, c’est « pas bien » et un « IP-DMS < 1 », c’est « bien ».

Notons que cette définition de l’IP-DMS appelle déjà un certain nombre de précisions que détaille l’étude. Par exemple : la question de l’exclusion des séjours extrêmes dans le calcul du nombre de journées théoriques.

Le travail du DIM va consister évidemment à optimiser le dénominateur de l’IP-DMS, à savoir l’optimisation du case mix GHM car ce n’est pas le DIM qui va influencer le nombre réel de journées d’hospitalisation !

Pour ce faire, l’étude introduit un nouvel indice appelé ISS comme Indice Standardisé de Sévérité = (nombre de séjours de niveaux 2, 3,4,B, C, D réels)/(nombre de séjours 2, 3,4,B, C, D théoriques). Cet ISS mesure en quelque sorte « l’intensité » du codage des DAS et des CMA dans l’établissement qui peuvent amener un séjour dans un niveau de sévérité supérieur.

Ces définitions étant posées, l’étude a mesuré les impacts financiers de différents scénarii possibles pour les HU de Strasbourg : augmentation de l’ISS, donc meilleure codage des sévérités et/ou impact de l’augmentation de l’activité. Nous renvoyons vers l’étude pour le détail de ces résultats chiffrés. 

Source : JOURNÉES EMOIS NANCY 2015 : SESSION C2- QUE PEUT-ON ATTENDRE DU DIM POUR AMÉLIORER L’INDICE DE PERFORMANCE DE LA DURÉE MOYENNE DE SÉJOUR ?

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