PMSI SMR

Le score des « risques financiers PMSI-SSR » : les explications

Le score de risque financier PMSI SSR est un nombre calculé à partir de 5 variables :

  • Le délai de validation des données sur e-PMSI par rapport à la date réglementaire de validation. Plus les données sont validées tard, plus cette variable est « mauvaise » pour un établissement
  • Le taux d’erreurs de chaînage des dossiers
  • Le taux de groupage en erreur
  • Le taux d’incohérence intra-séjour menant à la CMC 90
  • Le taux de séjours simultanés

Depuis 2012, chaque établissement SSR peut visualiser ses résultats dans le tableau 00 de MAT2A pour les 4 dernières variables présentées ci-dessus et se comparer aux autres (colonne « Valeur centrée » dans le tableau 00). Si le résultat est négatif, cela signifie que l’établissement présente un risque moins élevé que la moyenne des établissements. C’est donc « bien » pour l’établissement. Si le résultat est positif c’est évidemment le contraire.

Le guide de lecture MAT2A fournit, pour chaque variable, l’algorithme de calcul.

Quel est le but d’un tel indicateur ?

Pour la Tutelle (ARS et Assurance Maladie), il s’agit de mesurer, pour chaque établissement, son niveau de risque par rapport à un fonctionnement en T2A SSR. En effet, si l’établissement envoie en retard ses données et/ou groupe certains séjours en erreur et/ou a des problèmes de chaînages de dossiers, etc…, demain, en T2A SSR, il risque de rencontrer des difficultés pour fonctionner en T2A demain, à commencer par recevoir en temps et en heure les recettes qui le feront vivre au jour le jour.

En même temps, ce score de risque financier PMSI SSR ne dit rien quant à la qualité du codage de l’établissement et à l’adéquation du codage aux soins dispensés.

Donc un bon score de risque PMSI SSR est un préalable mais n’est pas suffisant.

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La difficulté à comparer l’activité d’une année sur l’autre en SSR avec les données du PMSI. L’exemple des années 2011, 2012 et 2013.

Quel médecin DIM en SSR n’a pas eu à s’expliquer sur un comparatif d’activité d’une année sur l’autre avec le directeur qui ne « comprend » pas pourquoi l’activité baisse alors que lui a « calculé » qu’elle s’accroissait ?

Souvent cette différence tient à la différence de référentiels entre celui utilisé pour le PMSI et celui utilisé pour les données administratives.

Expliquons-nous sur un exemple : l’analyse du nombre de journées de présence en hospitalisation complète en 2011, 2012 et 2013.

Si on considère le référentiel administratif, c’est simple : on compte le nombre de journées de présence du 1er janvier au 31 décembre de chaque année, soit 365 jours en 2011, 366 jours en 2012 (année bissextile) et 365 jours en 2013. Si on veut être fin en analyse, on pourra alors lisser l’effet bissextile en 2012 en ramenant le nombre de journées en 2012 sur 365 jours, donc nombre journées 2012 retraité = (nombre de journées 2012 réel) x (365/366), soit un effet de 0,273%

Si on considère le référentiel PMSI, cela devient plus compliqué. En effet, l’année PMSI SSR 2011 va du 3 janvier 2011 au 1er janvier 2012, soit 364 jours, l’année 2012 du PMSI SSR va du 2 janvier 2012 au 30 décembre 2012, soit 364 jours dont le 29 février et l’année 2013 du PMSI SSR va du 31 décembre 2012 au 29 décembre 2013, soit 364 jours.

On pourrait se dire, 364, au lieu de 365 ou 366, pas grave. Sauf que le nombre de jours différents pour une année entre les 2 référentiels est plus important. Par exemple pour 2013, ce seront les journées du 31 décembre 2012 (dans le PMSI 2013 alors que la date en est 2012) et des 30 et 31 décembre 2013 (dans le PMSI 2014 alors que ces 2 dates sont en 2013), donc au total 3 jours de décalage avec leurs propres nombres de journées d’hospitalisation.

Donc, il n’est pas possible de comparer tels quels les nombres bruts de journées d’hospitalisation issues des référentiels adminstratifs et PMSI SSR.

Il est toutefois possible de retraiter les données issues du PMSI SSR car les RHS fournissent, sur une semaine, les jours de présence. Cela suppose généralement l’accès à un logiciel d’analyse du PMSI même si il est possible de le faire en Excel, bien que le traitement Excel soit assez complexe dans ce cas.

Notons que l’analyse de l’activité en type d’hospitalisation séances via les données du PMSI devient très difficile car les RHS n’enregistre pas spécifiquement le nombre de séances. Ainsi l’information d’un patient venu pour plus d’une séance un même jour n’est pas enregistrée. Donc nombre réel de séances <= nombre de journées RHS.

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Groupage des RHS en 2013 : très peu de changements (PMSI SSR)

L’ATIH a publié la nouvelle fonction de groupage SSR le 20 décembre 2012 valable pour grouper les RHS à compter de la semaine 1 de 2013, donc celle qui commence le 31 décembre 2012.

Ce sera la version 6.7. On parlera donc de la version FG67.

Cette version de la FG SSR étant publié 10 jours avant sa date de fonctionnement en pleine vacances de Noël, on ne s’attendait pas à d’importantes modifications. Et en effet, le groupage SSR en 2013 sera identique au groupage en 2012, modulo la prise en compte des quelques modifications de la CIM-10 pour 2013 et de la dernière CCAM V29 qui ne contient que des modifications de libellés.

Les éditeurs, qui font appel au programme vendu par l’ATIH pour leurs logiciels de PMSI,  ne devraient donc pas avoir de difficultés particulières à l’intégrer et à la livrer aux établissements pour le 31 décembre 2012

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Modifications de la CIM-10 en 2013

Comme chaque année, l’ATIH a publié ce 21 décembre les modifications de la CIM-10 applicables en 2013 dans les 4 champs du PMSI en fonction de leur date respective de début d’année (le lundi 31 décembre 2012 pour le SSR, le 1er janvier 2013 pour la psy et le 1er mars 2013 pour le MCO et l’HAD).

Ces modifications sont de 2 ordres : celles apportées par l’OMS et celles apportées par l’ATIH Rappelons à cette occasion que du coup la CIM-10 réellement prise en compte pour le codage en PMSI diffère de la CIM-10 « officielle » (des codes en plus, des codes en moins, des extensions en plus, des libellés différents, ….)

Les modifications en provenance de l’OMS sont légères :

  • Dans la catégorie I70 Athérosclérose, des subdivisions sont créées
  • Une sous-catégorie Z99.4 Dépendance envers un coeur artificiel est créée
  • Des notes sont ajoutées ou modifiées pour les codes A05, K59.3, A41.9, R57.2, A40, I47.1, K63.0, K63.1, L08.0, L88, O23, R53.+2 et S82.1

Les modifications en provenance de l’ATIH sont en résonance avec les remontées des dernières enquêtes :

  • Modification et création de sub-divisions pour l’obésité codée en E66 pour en particulier mieux prendre en compte l’obésité chez les enfants : E66.0, E66.1  E66.8, E66.9.
  • Créations d’extensions plus spécifiquement dédiées au SSR : création de nouvelles extensions pour mieux préciser le R40 (Somnolence, stupeur et coma), le R48.1 (Agnosie), le R52.1 (Douleur chronique irréductible), le Z95.8 (Présence d’autres implants et greffes cardiaques et vasculaires) e le Z47.8 (Autres soins de contrôle orthopédique précisés)

Bien évidemment, il convient d’attendre la publication de la version 2013 des Guides Méthodologiques SSR et MCO pour connaître la manière dont ces nouveaux codes vont être intégrés dans le groupage.

Synthèse des modifications de la CIM-10 en 2013 publiée par l’ATIH

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87 nouveaux UCD rajoutés à la liste des traceurs en SSR pour l’ENCC en 2013

Un des objectifs de l’ENCC SSR consiste à définir la liste des médicaments administrés en SSR et qui, de par leurs intérêts thérapeutiques et leurs coûts, sont susceptibles d’être prises en charge via un financement spécifique lié à leurs consommations.

En SSR, il y a 2 listes de médicaments qui sont concernés :

  • La liste déjà connue des UCD facturés en sus en MCO
  • Une liste d’UCD spécifiques au SSR que l’on appelle molécules dites « traceurs »

C’est cette dernière liste qui a été mise à jour avec l’ajout de 87 nouveaux UCD, faisant ainsi passé la liste des UCD spécifiques au SSR de 605 à 692.

Cela peut être intéressant pour les établissements SSR non participant à l’ENCC SSR en 2013, c’est-à-dire l’immense majorité d’entre eux, de regarder si ils consomment déjà certaines de ces nouvelles molécules et si c’est le cas, de simuler les recettes additionnelles potentielles nouvelles. En effet, les listes de l’ENCC ont vocation à s’appliquer peu ou prou à tous les établissements.

L’ATIH précise que cette liste est susceptible d’évoluer courant 2013 ce qui est bien normal.

Précision pour les utilisateurs de notre logiciel d’analyse de l’activité SSR : dès le 2 janvier, vous pourrez analyser votre consommation d’UCD par rapport à cette liste, que vous soyez participant ou pas à l’ENCC SSR en 2013.

Liste des nouveaux traceurs en 2013 (fichier Excel)

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