PMSI SMR

Etude sur les cancers adultes tumeurs thoraciques en région Centre – Exemple d’utilisation de la base PMSI

Nous signalons une étude, produite par le réseau OncoCentre, l’ARS Centre et l’Unité Régionale d’Epidémiologie Hospitalière Centre, et relative à l’analyse des cancers de tumeurs thoraciques chez l’adulte de 2006 à 2011 en région Centre

Cette étude a été menée à l’aide de la base PMSI de la région Centre et de la classification DAC (Description de l’Activité en Cancérologie), elle-même basée sur la CIM-10 pour une description exhaustive des Tumeurs Malignes » (TM) et « Autres Tumeurs » [AT : diagnostic de Tumeur In Situ (TIS) ou de Tumeur à Évolution Imprévisible (TEI)].

Le traitement de la base PMSI s’est fait en 3 étapes :

Etape 1 : qualité, priorisation et corrections du codage des diagnostics :

  • Sélection initiale des séjous ayant au moins un code DP, DR ou DAS de tumeurs
  • Correction et recodage de dossiers

Etape 2 : sélection des séjours « pour » ou « avec » tumeurs thoraciques

Un séjour « POUR » Tumeur Thoracique répond à une des
conditions suivantes (après les étapes correctrices précédentes) :

  • le DP ou le DR est un code de tumeur thoracique permettant la classification du séjour en Organe (Trachée/bronches/poumon, Plèvre, Autres thorax, Métastases thoraciques isolées sans cancer primitif retrouvé).
  • le DP ou le DR est un code en « Z » de surveillance (bilan), traitements (chimiothérapie, radiothérapie, pose de PAC, soins palliatifs, transfusion…) ou un code d’« Aplasie » (principale complication du traitement du cancer), le diagnostic retenu est la tumeur thoracique placée en DR ou en DAS en cas d’aplasie.
  • Association de 2 codes en DAS signant une prise en charge du cancer : code de tumeur thoracique ET code de chimiothérapie / radiothérapie /pose de PAC /soins palliatifs.

Le diagnostic de cancer retenu oriente le séjour dans l’appareil respiratoire et
l’organe (selon la nomenclature DAC révisée).

Le séjour « POUR » Tumeur Thoracique est donc caractérisé par 2 indicateurs :

  • Le type de cancer (Tumeur Maligne / Autre Tumeur)
  • Sa localisation dans l’Appareil respiratoire : Trachée, bronches, poumons, Plèvre ,  Autres thorax, Métastases thoraciques isolées (cancer primitif non codé ou non connu)

Les séjours « AVEC » cancer regroupent tous les autres séjours dès lors qu’ils n’ont
pas été classés en séjour « POUR ».

Etape 3 : définition des indicateurs séjours

9 indicateurs séjours sont définis, certains de manière simple et évidente (« séjours en HC versus séjours en HP versus séjours séances »), d’autres de manière plus compliquée (« séjours d’endoscopie interventionnelle » via la présence d’une liste d’actes CCAM dans les séjours concernés).

Commentaire T2A Conseil :

Outre son intérêt épidémiologique, ce type d’étude est aussi intéressant en terme de « techniques PMSI » en donnant des exemples aboutis de méthodologies complexes dont on peut s’inspirer pour d’autres études

Source : OncoCentre – Cancers de l’adulte – Tumeurs thoraciques – Activité PMSI 2006-2011

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Publication de la version 1 du CSARR au Bulletin Officiel

L’ATIH vient de publier la version officielle du CSARR publié au JO le 27 avril 2013.
Il comprend dans une première partie le guide lecture et de codage du CSARR et dans une seconde partie le descriptif des actes CSARR

Lien ci-dessous et dans la liste des liens de la rubrique Liens du blog.

Retrouvez sur DIRECT T2A tout le CSARR dans sa dernière version avec de nombreux filtres : recherche par acte, par mots clés, chapitre, sous-chapitre, paragraphe, sous-paragraphe, caractère diagnostic ou thérapeutique des actes, type d’actions avec le détail des notes de chaque acte CSARR. Pour s’abonner à DIRECT T2A, cliquer ici (gratuit et réservé aux établissements de santé).

Source : Version 1 CSARR

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30 questions / réponses sur la classification en GME

L’ATIH vient de publier une note (voir lien ci-dessous) reprenant 30 questions posées par les Fédérations entre octobre 2012 et février 2013 sur la nouvelle classification des séjours SSR en GME (Groupes Médico-Economiques) avec les réponses de l’ATIH.

Ces 30 questions/réponses sont regroupées en 12 thèmes:

  1. Unités de description (séquences et parcours)
  2. Performance statistique de la classification
  3. Activité de Rééducation et Réadaptation
  4. Niveaux de sévérité
  5. Chirurgie
  6. Groupes Nosologiques
  7. Codage
  8. Entretiens cliniciens
  9. Algorithme de groupage
  10. Métodes de regroupage
  11. Pédiatrie
  12. Lien entre classification et regroupages

Commentaires T2A Conseil :

  • La notion de « séquence » (exemple : un bilan initial + une prise en charge + éducation thérapeutique + accompagnement pour la sortie en EHPAD ou en MAS)   va très vraisemblablement remplacer à moyen terme de découpage actuel en semaines civiles. L’approche par les « séquences » explique indirectement le choix de ne retenir que le codage des dépendances de la première semaine du séjour
  • La prise en compte des parcours de soins dans les travaux à venir
  • La prise en compte des actes de RR via la classification en CSARR pourra être significativement modifiée demain, par exemple via  « l’utilisation de listes d’actes CSARR classants pour la construction des groupes. » Il est rappelé à ce propos que ce n’est pas parce que la variable du score ARR n’apparaît dans le classement d’un GME qu’il n’y a pas d’actes RR à coder pour ce GME !
  • Il y aura une enquête CSARR en 2014
  • La liste des CMA a été conçue à partir d’une analyse des bases nationales PMSI SSR 2007-2012 et ne doit rien à la liste des CMA MCO. La méthodologie pour « détecter » les codes CIM-10 et actes CCAM ayant vocation à être CMA s’appelle la méthode des « effets isolés ». Par exemple : un code CIM-10 ou acte CCAM est éligible à la liste des CMA s’il augmente de plus de 8 jours la DMS des séjours dans lesquels il est impliqué.
  • Dans les évolutions à venir de la liste des CMA, il est envisagé un éventuel nouveau niveau de sévérité ou la prise en compte du cumul des CMA
  • Le rôle de la variable « date de l’intervention chirurgicale » est aujourd’hui très basique pour les GME concernés (Oui ou Non une date d’intervention chirurgicale de moins de 90 jours ?). Cela est dû à la fiabilité très limitée de cette données dans les bases PMSI. La rôle de cette variable devrait bouger dans les futures versions des GME
  • Pour les experts et les ingénieurs PMSI : pages 24 à 27, des explications sur les techniques ayant permis le transcodage de l’activité 2011 des établissements en GME compte-tenu de l’évolution de la CIM-10 entre temps, des imprécisions de codage, etc….
  • Pédiatrie : les travaux sur la classification des GME de pédiatrie continuent
  • Relation entre GME et autorisations. « Les premiers résultats montrent des résultats satisfaisants sur l’adéquation classification / autorisations (bonne correspondance générale entre mentions spécialisées et CM observées dans le casemix, séjours de niveau 2 plus présents dans les établissement avec la mention spécialisée correspondant à la CM, etc.). »

Source : SSR – Classification en GME – Questions / Réponses (d’octobre 2012 à février 2013) (ATIH)

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Nouvelle version de la CCAM à compter du 1er juillet 2013 : version 31 – 4 nouveaux codes modificateurs

La version 31 de la CCAM a été publiée au Journal officiel le 31 mai 2013 pour application à compter du  1er juillet 2013.

La version 31 de la CCAM permet la mise en oeuvre au 1er juillet 2013 de :

  • la création de 4 nouveaux codes modificateurs indiqués en regard de chacun des actes concernés (3761 actes concernés). Voir le lien ci-dessous et en particulier son annexe 6 pour la signification précise de ces nouveaux modificateurs :
  1. X = Modificateur transitoire de convergence vers la cible, valeur 4
  2. I = Modificateur transitoire de convergence vers la cible, valeur 3
  3. 9 = Modificateur transitoire de convergence vers la cible, valeur 2
  4. O = Modificateur transitoire de convergence vers la cible, valeur 1
  • la modification du libellé et des notes du code modificateur K
  • l’ajout du code modificateur K aux 14 actes d’accouchement
  • la suppression du supplément YYYY467 « Supplément pour injection intraveineuse de produit de contraste au cours d’un examen radiographique ou scanographique »
  • la modification de la note d’indication de l’acte QZRB001 « Séance d’acupuncture  » et de son tarif
  • la suppression de l’activité 4 de l’acte JSED001 « Transfert intra-utérin d’embryon, par voie vaginale » et de son geste complémentaire et modificateur
  • 101 modifications de tarifs
  • Ces modifications sont conformes à la décision du 8 avril 2013 de l’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie relative à la liste des actes et prestations pris en charge par l’Assurance Maladie, publiée au JO du 31 mai 2013.

    Retrouvez dès aujourd’hui toutes ces modifications dans les écrans CCAM MCO et CCAM SSR de DIRECT T2A (accès gratuit réservé aux établissements de santé).

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    Mise à jour des compétences requises pour dispenser et coordonner l’éducation thérapeutique du patient (ETP)

    Un décret et un arrêté parus le 31 mai 2013 (voir liens ci-dessous) mettent à jour les référentiels de compétences pour la dispensation et la coordination des programmes d’Educations Thérapeutiques des Patients (ETP), qui sont soumis à autorisation depuis la loi HPST de juillet 2009.

    Le référentiel des compétences s’organise autour de 6 situations (voir Annexe 1 de l’arrêté) :

    1. Situation 1 : créer un climat favorable à l’ETP
    2. Situation 2 : analyser avec le patient, sa situation, ses pratiques de santé et convenir de ses besoins en ETP
    3. Situation 3 : s’accorder, avec le patient et son entourage sur les ressources nécessaires pour s’engager dans un projet et construire avec lui un plan d’action
    4. Situation 4 : se coordonner avec les différents acteurs de la démarche d’ETP pour déployer les activités
    5. Situation 5 : mettre en œuvre le plan d’action avec le patient et son entourage
    6. Situation 6 : coévaluer avec le patient les pratiques et les résultats de la démarche d’ETP

    Sources : Décret  n° 2013-449 du 31 mai 2013 et Arrêté du 31 mai 2013 modifiant l’arrêté du 2 août 2010 relatif aux compétences requises pour dispenser l’éducation thérapeutique du patient

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