PMSI SMR

MAT2A SSR : 7 nouveaux tableaux pour l’analyse des patients de moins de 18 ans à partir du M6 2014

A partir du M6 2014, les établissements SSR  disposeront de 7 nouveaux tableaux pour analyser l’activité des patients de moins de 18 ans. Ce sont les tableaux 10 à 16 :

  • TABLEAU 10 – Prise en charge des patients de moins de 18 ans – Part de l’activité de l’établissement – Détail par classes d’âge
  • TABLEAU 11 – Prise en charge des patients de moins de 18 ans – Éventail des cas traités – Par CM en hospitalisation complète
  • TABLEAU 12 – Prise en charge des patients de moins de 18 ans – Éventail des cas traités – Par CM en hospitalisation à temps partiel
  • TABLEAU 13 – Prise en charge des patients de moins de 18 ans – Éventail des cas traités – Par GN et GME en hospitalisation complète
  • TABLEAU 14 – Prise en charge des patients de moins de 18 ans – Éventail des cas traités – Par GN et GME en hospitalisation à temps partiel
  • TABLEAU 15 – Prise en charge des patients de moins de 18 ans – Répartition des actes de rééducation réadaptation par chapitre
  • TABLEAU 16 – Prise en charge des patients de moins de 18 ans – Répartition des actes de rééducation réadaptation par chapitre et par GN ou GME

Ces nouveaux tableaux sont l’adaptation, ciblée pour les patients de moins de 18 ans, de tableaux existants pour l’ensemble des patients.

Pour les tableaux de case mix en CM, GN ou GME, les tranches d’âge retenues sont : 0-3 ans, 4-6 ans, 7-12 ans et 13-17 ans.

Ces tableaux intéresseront donc au premier chef les établissements SSR pédiatriques.

Le nouveau Guide de lecture MAT2A SSR est disponible. (voir lien ci-dessous). Le lien a été mis à jour dans la liste des liens du blog.

Source : Guide de lecture des tableaux MAT2A SSR

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Le repérage des actes d’évaluations dans les séjours SSR

L’analyse de la qualité du codage PMSI des séjours SSR passe par de nombreuses requêtes et études possibles. Parmi celles-ci, une analyse classique consiste à s’assurer, pour les séjours SSR en hospitalisation complète, que les différentes évaluations attendues ont été bien codées.

Dans l’idéal on s’attend donc, pour de tels séjours, à trouver une évaluation initiale en début de séjour, une ou plusieurs évaluations intermédiaires et une évaluation finale en fin de séjour.

Quand on cherche maintenant concrètement à pratiquer l’analyse, 2 difficultés majeures apparaissent que nous traiterons séparément : l’identification des actes d’évaluation d’une part et les faux positifs et l’interprétation des résultats d’autre part.

L’identification des évaluations

La première question qui se pose en effet est celle de la détection des actes CSARR d’évaluations. Basées sur notre expérience, nous voyons 3 moyens :

  • les sous-chapitres du CSARR en 01 qui correspondent à des actes d’évaluation, sauf pour le chapitre 09 d’appareillage et le chapitre 12 des gestes complémentaires et de modulateurs évidemment. Avantage : facile à identifier. Inconvénient : information assez pauvre car elle ne permet pas de repérer les évaluations initiales des évaluations intermédiaires et finales
  • repérer les expressions « Evaluation initiale », « Evaluation intermédiaire » ou « Evaluation finale » dans les itnitulés des actes CSARR eux-mêmes. Exemple avec l’acte ANQ+067 « Evaluation initiale des fonctions psychomotrices ». Avantage : précision. Inconvénients : pas facile à mettre en oeuvre et que fait-on avec les actes CSARR qui ont l’intitulé « Evaluation » mais pas les mots « finale », « intermédiaire » ou « finale », comme l’acte ZGQ+287 « Evaluation de la relation parent-enfant » ?
  • se référer aux listes fournies dans l’annexe 2 du Guide de lecture rapide des tableaux MAT2A SSR qui distinguent des actes CSARR d’évaluation initiale, d’évaluation intermédiaire, d’évaluation finale et d’évaluation non datée. Ce sont ces listes qui permettent de calculer les tableaux 8G à 8K. Chez T2A Conseil, dans nos analyses, c’est principalement cette technique que nous utilisons pour identifier les évaluations, sans exclusive des 2 autres techniques auxquelles nous pouvons ponctuellement recourir aussi. 

Les faux positifs et l’interprétation des résultats

Toutefois, la détection des évaluations au sein des séjours SSR ne suffit pas. En effet, pour de nombreux séjours, le fait de ne pas avoir ces 3 types d’évaluation est normal. Exemple : un patient parti sans avoir terminé son protocole et donc sans évaluation finale. Le risque d’une analyse trop simpliste est donc de faire apparaître de nombreux séjours en faux positifs, c’est-à-dire considérés comme un problème de codage alors que ce n’est pas le cas. c’est alors au ingénieur ou médecin DIM de prendre le relais pour préciser l’analyse et repérer les réels défauts de codage.

Par ailleurs, le problème peut ne pas se situer au niveau du codage, mais des pratiques de prises en charge. La question devient alors beaucoup plus complexe à résoudre, mais c’est aussi un des bénéfices du PMSI de mettre en évidence de tels défauts de prises en charge au sein de l’établissement.

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Liste des 494 établissements SSR concernés par le bug LOTAS (IPAQSS 2014) – Date limite repoussée au 30 juin 2014

Les établissements SSR ont reçu vendredi 23 mai et/ou lundi 26 mai un message urgent de l’HAS les informant qu’un bug avait été détecté dans le logiciel LOTAS (version 2.1.0.0) qui assure, à partir de l’envoi M12 2013, le tirage au sort de 100 séjours (80 principaux et 20 de réserve) ayant eu lieu entre mai et octobre 2013, cette liste de 100 séjours devant être déposée sur la plateforme QUALHAS à des fins d’enquête avec de nombreuses questions à répondre pour chacun des dossiers sélectionnés (tenue du dossier patient, traçabilité de la douleur, dépistage des troubles nutritionnels, etc…).

Du coup, panique dans les DIM des établissements qui pour certains avaient déjà terminés leurs enquêtes.

Un correctif technique vient d’être mis à disposition ce mercredi 28 mai 2014 : nous en donnons le lien ci-dessous.

Par ailleurs :

  • la date finale de clôture de l’enquête est repoussée du 16 juin 2014 au 30 juin 2014 pour tous les établissements SSR
  • la liste des 494 établissements SSR concernés est publiée dans le même document dont nous donnons le lien ci-dessous

A noter que l’application du patch est une opération technique assez complexe.

Source : Correction du problème du recueil DPA SSR 2014 (HAS) – Avec la liste des établissements SSR concernés par le correctif LOTAS

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Conseils de codage CIM-10 des AVC et des AIT

L’ATIH vient de publier un nouveau fascicule d’aide au codage en CIM-10 consacré au codage des séjours liés aux AVC (Accidents Vasculaires Cérébraux).

Le fascicule détaille les règles de codages pour les séjours AVC en MCO, SSR et HAD.

Pour les séjours en MCO, 7 types de séjours relatifs aux AVC et AIT (Accident ischémique Aléatoire) sont distingués, avec pour chacun, des consignes de codages en DP, en DR ou en DAS :

  • AIT ou AVC constitué, à la phase aigüe
  • Séjour pour poursuite des soins dans une autre unité médicale ou un autre établissement
  • Séjour pour prise en charge d’une aggravation d’un état neurologique consécutif à un AVC, ou d’une complication d’un AVC ou de son traitement
  • Séjour pour récidive d’AVC
  • Séjour pour surveillance (suivi) au long cours d’un AVC
  • Soins palliatifs
  • Séjour pour répit de la famille ou des aidants

A noter la publication dans ce document (page 6) de la liste des UCD de thrombolyse à enregistrer (fichier FICHCOMP) pour repérer les cas où une thrombolyse a été utilisée pour traiter un AVC.

Pour les séjours d’AVC en SSR, le document rappelle que le séjour-type en SSR associe une FPPC exprimant la nature des soins, une MMP correspondant au déficit pris en charge, ou au déficit requérant l’essentiel des soins s’il en existe plusieurs, et une AE qui est l’AVC (I60.–, I61.–, I62.– ou I63.–) en donnant 3 grilles de codage correspondant au 3 situations suivantes :

  •  rééducation d’une hémiplégie au stade spastique, due à un infarctus par embolie
    cérébrale
  • soins d’un malade dans le coma après une hémorragie du tronc cérébral
  • soins pour répit des familles

Un chapitre complet est dédié à la thématique pointue de l’AVC en pédiatrie.

Source : Fascicule de codage PMSI- AVC (Mai 2014) – ATIH

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Les codes CIM-10 imprécis sont-il uniquement les codes en 9 ?

Qui n’a pas entendu, au moins une fois, l’information selon laquelle les codes CIM-10 en 9, c’est-à-dire terminés par un 9, seraient LES codes imprécis ? En conséquence de quoi il conviendrait de « faire la chasse » systématique à ces codes en 9. D’où des dérives constatées de TIM qui « forcent » par exemple un codage en 8 de la même racine CIM-10, sans justification dans le dossier médical. Or cette équivalence « code CIM-10 terminé en 9 = code imprécis » est fausse. Voyons ce qu’il en est plus précisément :

  • Tout d’abord, constatons que cette règle n’est indiquée dans aucun document de référence (Guide Méthodologique, fascicules de codage ATIH, etc…)
  • En revanche, il est constamment rappelé qu’il convient de coder toujours au plus précis. Ainsi en 2014, on ne se contentera plus de codes les « Autres affections du système nerveux après un acte à visée diagnostique et thérapeutique » en G978, mais il faudra coder plus précisément avec les nouveaux codes CIM-10 apparus en 2014 : G9780 (« Perforation et déchirure accidentelle des méninges après un acte à visée diagnostique ou thérapeutique autre que rachicentèse »), G9781 (« Perforation et déchirure accidentelle d’un autre organe du système nerveux après un acte à visée diagnostique ou thérapeutique autre que rachicentèse ») et G9788 (« Autres affections du système nerveux après un acte à visée diagnostique ou thérapeutique autre que rachicentèse »)
  • Par ailleurs, les Guides Méthodologiques signalent des codes CIM-10, pas forcément des codes terminés en 9, qui sont considérés comme imprécis et sont à éviter (exemple en MCO le code I97.8 « Autres troubles de l’appareil circulatoire après un acte à visée diagnostique et thérapeutique »)
  • Mais surtout il existe un référentiel fourni par DATIM qui permet de repérer ces codes imprécis : il se trouve dans la table DIAGINFO.xls (voir lien ci-dessous) dans la colonne « IMPRECIS ». Si l’on regarde en détail ces résultats, on constate qu’il y a 738 codes CIM-10 actifs qui sont repérés comme imprécis ou très imprécis. Si la grande majorité de ces codes sont en 9, de nombreux ne le sont pas. Un exemple : M2491 « Lésion articulaire, sans précision – Articulations acromio-claviculaire, scapulo-humérale, et sterno-claviculaire ». A l’inverse il existe des codes en 9 qui ne sont pas dans cette liste. Pour notre part, chez T2A Conseil, nous nous référons à cette liste , couplée à la précision des codes pères et fils, pour repérer les codes imprécis, plutôt qu’à une simple chasse aux codes en 9.

Source : Tables DATIM MCO 2013 (ATIH) Copyright © T2A Conseil Imprimer cet article