PMSI SMR

Fin de la diffusion des bases régionales par les ARS aux établissements

Vous recevez actuellement des messages de vos ARS vous informant de la fin de la diffusion des bases régionales sur CD-ROM par vos ARS. Vous ne recevrez donc pas les données PMSI régionales 2014.

Cette interruption est la mise en pratique d’une des conséquences des travaux menés dans le cadre de la commission « Open Data en Santé » (lien en Sources ci-dessous) et des conclusions du Rapport sur la gouvernance et l’utilisation des données de santé (lien en Sources ci-dessous) qui tous concluaient que ce dispositif ne garantissait pas la  protection de ces données.

L’ATIH va mettre en place un service en ligne pour la fin d’année pour reprendre ce service (payant ?).

Commentaire : pour les médecins DIM et ingénieurs PMSI, cette interruption n’est pas très grave, car l’ATIH a mis en ligne le site ScanSanté qui donne accès à de riches données de codage PMSI issues des bases nationales 2014.

Sources : Rapport sur la gouvernance et l’utilisation des données de santé (septembre 2013) – Commission Open data santé.
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L’organisation du codage en SSR. Enquête établissements SSR en 2014 en Ile de France

Nous relayons les résultats d’une enquête du COTRIM Ile de France menée auprès de 214 établissements SSR (173 répondants, 24% ESPIC, 39% cliniques privées SSR et 37% public) d’Ile de France à l’été 2014 sur les questions des pratiques de codage et contrôle du PMSI SSR.

Les résultats ont été présentés lors des dernières journées EMOIS 2015 tenues à Nancy les 26 et 27 mars dernier (lien en Source en bas de l’article).

A retenir (liste non exhaustive des résultats de l’étude) :

tick_01 Codage en début de séjour pour la moitié des établissements (47%), plutôt privés et ESPIC et donc codage en fin de séjour pour l’autre moitié des établissements SSR (53%),plutôt publics

tick_01 Dans 61% des cas, le codage médical est réalisé par le clinicien. Les 39% des cas relèvent de situations très diverses (binômes DIM/clinicien, TIM/clinicien, uniquement le DIM, etc…). A relever que dans 9% des cas, le codage médical SSR n’est réalisé ni par le clinicien, ni par les TIM ni pas les DIM mais par un mystérieux « Autres » ! (Les secrétaires médicales ?)

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Les modalités de démarrage de la T2A SSR se précisent : envoi mensuel et compartiment activité

Les communications de la Tutelle aux établissements se multiplient quant aux modalités du démarrage de la T2A SSR au 1er mars 2016 et aux chantiers encore en cours sur la question.

Nous relevons, parmi d’autres communications faites aux établissements publics ou privés, une présentation DGOS-ATIH intitulée « Quel financement pour les SSR ? un modèle innovant » du 15 mars dernier pour la FHF Rhône-Alpes (lien vers le support disponible en Source en bas de l’article)

A retenir concernant le financement des établissements SSR à partir de 2016 en 4 parties, appelées compartiments :

  • un compartiment activité lui-même en 2 parties : un socle, versé chaque mois, basé sur l’historique, représentant au moins 50% du financement et sécurisé sur 3 ans, et un financement à l’activité par séjour, basé sur le casemix GME
  • un compartiment molécules onéreuses,
  • un compartiment plateaux techniques spécialisés (PTS). Seul un nombre réduit de PTS seront éligibles à ce financement sous condition d’une activité minimale du PTS dans l’établissement
  • un compartiment MIGAC/MERRI

Le socle devrait dans un premier temps permettre de financer les lignes de charge des établissements.

Source : « Quel financement pour les SSR ? un modèle innovant » (FHF Rhône-Alpes – 12 mars 2015)
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L’allègement du codage des dépendances SSR en HC : premier bilan.

Depuis le 29 décembre 2014, pour la campagne 2015 du PMSI SSR, les établissements avec une activité SSR d’hospitalisation complète (HC) ont le choix entre continuer à coder les dépendances physiques et cognitives chaque semaine comme avant ou, à titre expérimental, de ne coder que les premières et dernières semaines du séjour et toutes les 4 semaines intermédiaires pour les séjours de plus de 4 semaines.

Une étude ATIH poussée menée en 2014 avait en effet conclu que ces 2 modes de saisie donnaient des résultats quasi identiques.

L’intérêt du 2eme mode de saisie allégée pour les établissements réside évidemment dans l’allègement du temps de codage des IDE dans les étages, un enjeu important en terme de charge de travail.

Presque 6 mois après que ce choix ait été donné aux établissements, nous avons voulu savoir quels étaient les choix concrets faits par les établissements SSR sur cette question.

Nous avons donc interrogé nos médecins DIM partenaires, sans prétention à une représentativité exacte mais suffisante pour en tirer une conclusion en cas de réponse fortement marquée.

Et c’est bien le cas car plus de 95% des établissements SSR de l’échantillon sont restés dans le mode historique de recueil des dépendances chaque semaine. Continue reading

Attention aux reports automatiques de codage des maladies chroniques d’un séjour à l’autre

Nous attirons l’attention sur une pratique de codage PMSI que nous avons rencontrée dans plusieurs établissements et qui, appliquée « mécaniquement », peut s’avérer risquée.

Il s’agit pour des patients qui reviennent dans l’établissement après un certain temps, de reporter le codage des maladies chroniques, codées  dans un ou plusieurs séjours antérieurs, dans le dernier séjour.

Quant on parle de maladies chroniques, on pense par exemple aux diabètes, aux maladies respiratoires, à l’alcoolisme, aux maladies neurologiques, aux maladies cardio-vasculaires, etc…

Deux idées de bon sens justifient cette démarche qui concerne aussi bien les PMSI MCO que SSR :

  • Par définition, une maladie chronique constatée lors d’un séjour a de fortes chances de perdurer lors d’un nouveau séjour
  • Les maladies chroniques sont souvent des comorbidités associées (CMA), donc intéressant directement la valorisation des séjours

D’ailleurs, plusieurs logiciels d’analyse du PMSI permettent de repérer ces situations et suggèrent de coder à nouveau les maladies chroniques dans le nouveau séjour si elles ne le sont pas, avec parfois une revalorisation possible du séjour.

Le point sur lequel nous attirons ici l’attention est l’application « mécanique » de cette pratique de codage PMSI sans référence au dossier médical du dernier séjour et surtout au caractère pertinent ou pas de la maladie chronique dans la prise en charge du dernier séjour. 

En effet, une maladie chronique ne pourra être codée pour le dernier séjour que si elle est rappelée explicitement dans le dossier médical, par exemple via la prise d’un médicament marqueur ET si elle est en rapport avec la prise en charge de CE séjour.

Donc prudence dans les recodages de maladies chroniques, le dernier mot revenant au médecin DIM.

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