PMSI SMR

Les modalités de démarrage de la T2A SSR se précisent : envoi mensuel et compartiment activité

Les communications de la Tutelle aux établissements se multiplient quant aux modalités du démarrage de la T2A SSR au 1er mars 2016 et aux chantiers encore en cours sur la question.

Nous relevons, parmi d’autres communications faites aux établissements publics ou privés, une présentation DGOS-ATIH intitulée « Quel financement pour les SSR ? un modèle innovant » du 15 mars dernier pour la FHF Rhône-Alpes (lien vers le support disponible en Source en bas de l’article)

A retenir concernant le financement des établissements SSR à partir de 2016 en 4 parties, appelées compartiments :

  • un compartiment activité lui-même en 2 parties : un socle, versé chaque mois, basé sur l’historique, représentant au moins 50% du financement et sécurisé sur 3 ans, et un financement à l’activité par séjour, basé sur le casemix GME
  • un compartiment molécules onéreuses,
  • un compartiment plateaux techniques spécialisés (PTS). Seul un nombre réduit de PTS seront éligibles à ce financement sous condition d’une activité minimale du PTS dans l’établissement
  • un compartiment MIGAC/MERRI

Le socle devrait dans un premier temps permettre de financer les lignes de charge des établissements.

Source : « Quel financement pour les SSR ? un modèle innovant » (FHF Rhône-Alpes – 12 mars 2015)
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L’allègement du codage des dépendances SSR en HC : premier bilan.

Depuis le 29 décembre 2014, pour la campagne 2015 du PMSI SSR, les établissements avec une activité SSR d’hospitalisation complète (HC) ont le choix entre continuer à coder les dépendances physiques et cognitives chaque semaine comme avant ou, à titre expérimental, de ne coder que les premières et dernières semaines du séjour et toutes les 4 semaines intermédiaires pour les séjours de plus de 4 semaines.

Une étude ATIH poussée menée en 2014 avait en effet conclu que ces 2 modes de saisie donnaient des résultats quasi identiques.

L’intérêt du 2eme mode de saisie allégée pour les établissements réside évidemment dans l’allègement du temps de codage des IDE dans les étages, un enjeu important en terme de charge de travail.

Presque 6 mois après que ce choix ait été donné aux établissements, nous avons voulu savoir quels étaient les choix concrets faits par les établissements SSR sur cette question.

Nous avons donc interrogé nos médecins DIM partenaires, sans prétention à une représentativité exacte mais suffisante pour en tirer une conclusion en cas de réponse fortement marquée.

Et c’est bien le cas car plus de 95% des établissements SSR de l’échantillon sont restés dans le mode historique de recueil des dépendances chaque semaine. Continue reading

Attention aux reports automatiques de codage des maladies chroniques d’un séjour à l’autre

Nous attirons l’attention sur une pratique de codage PMSI que nous avons rencontrée dans plusieurs établissements et qui, appliquée « mécaniquement », peut s’avérer risquée.

Il s’agit pour des patients qui reviennent dans l’établissement après un certain temps, de reporter le codage des maladies chroniques, codées  dans un ou plusieurs séjours antérieurs, dans le dernier séjour.

Quant on parle de maladies chroniques, on pense par exemple aux diabètes, aux maladies respiratoires, à l’alcoolisme, aux maladies neurologiques, aux maladies cardio-vasculaires, etc…

Deux idées de bon sens justifient cette démarche qui concerne aussi bien les PMSI MCO que SSR :

  • Par définition, une maladie chronique constatée lors d’un séjour a de fortes chances de perdurer lors d’un nouveau séjour
  • Les maladies chroniques sont souvent des comorbidités associées (CMA), donc intéressant directement la valorisation des séjours

D’ailleurs, plusieurs logiciels d’analyse du PMSI permettent de repérer ces situations et suggèrent de coder à nouveau les maladies chroniques dans le nouveau séjour si elles ne le sont pas, avec parfois une revalorisation possible du séjour.

Le point sur lequel nous attirons ici l’attention est l’application « mécanique » de cette pratique de codage PMSI sans référence au dossier médical du dernier séjour et surtout au caractère pertinent ou pas de la maladie chronique dans la prise en charge du dernier séjour. 

En effet, une maladie chronique ne pourra être codée pour le dernier séjour que si elle est rappelée explicitement dans le dossier médical, par exemple via la prise d’un médicament marqueur ET si elle est en rapport avec la prise en charge de CE séjour.

Donc prudence dans les recodages de maladies chroniques, le dernier mot revenant au médecin DIM.

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Le suivi des troubles nutritionnels et leurs valorisations dans le PMSI. L’exemple du service d’orthopédie de l’hôpital Avicenne (Ap-HP)

Nous poursuivons nos recensions des études présentées lors des journées EMOIS 2015 tenues à Nancy les 26 et 27 mars dernier qui nous paraissent intéressantes à relayer.

Aujourd’hui nous attirons l’attention sur une expérimetation menée au cours du dernier trimestre 2014 au sein du service d’orthopédie de l’hôpital Avicenne de l’AP-HP autour de la traçabilité des troubles nutritionnels par les diététiciennes.

On connaît tous à la fois l’importance du sujet avec le codage des malnutrition E441 « Malnutrition protéino-énergétique légère », E440 « Malnutrition protéino-énergétique modérée », E43 « Malnutrition protéino-énergétique grave, sans précision » etc.. tous CMA de niveau 2, 3 ou 4 et à la fois la difficulté de valider ces codages fautes d’une traçabilité suffisante dans les dossiers médicaux.

Premiers points intéressants à relever :
coche_verte cette expérimentation s’est appuyée sur le constat que de toute manière,indépendamment du PMSI, ces troubles nutritionnels doivent être traçés comme indicateur IPAQSS avec le suivi du poids des patients à l’admission, de son évolution dans le séjour et de l’IMC.
coche_verte ce sont les diététiciennes qui sont les plus « concernées » par ces traçabilités

Les principaux résultats de l’expérimentation (lien vers l’étude complète en Source en bas de l’article) :

  •  551 séjours concernés de durées de séjour PMSI allant de 0 jour à plus de 7 jours
  • case mix GHM des séjours très classique pour un service d’othopédie : 08C32 « Interventions sur la jambe », 08C49 « Interventions sur la hanche et le fémur pour traumastismes récents », etc…
  • 103 séjours sur 551 mentionnaient un état de dénutrition (18,7% des séjours)
  • si les indications de taille, poids et IMC étaient présents dans la quasi totalité des séjours concernés, seuls 28% d’entre aux mentionnaient l’évolution du poids
  • le recodage de la dénutrition a permis de revaloriser 67 séjours, essentiellement par montée de sévérité 1 en 2 ou 3 et de sévérité 2 en 3 pour une recette T2A supplémentaire de 181 000 €, soit + 2 700 € par séjour ayant fait l’objet d’une revalorisation.

Source : JOURNÉES EMOIS NANCY 2015 : SESSION C2- LES DIÉTÉTICIENS : ACTEURS DE LA QUALITÉ ET DU PMSI

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Pour lire et explorer les fichiers texte des RSS, RHS, RPSS, RPS, RAA, la solution Notepad++

Dans la pratique, l’utilisation recommandée des logiciels d’analyse du PMSI ne suffit pas toujours  et très régulièrement il est nécessaire d’aller explorer directement dans les fichiers textes sources des PMSI.

Un exemple typique d’une telle nécessité est de retrouver un RUM ou un RHS en erreur à partir des indications du fichier d’erreur produit par le groupage.

Une première solution va consister à importer le fichier source texte dans excel avec un ‘ »bon » découpage pour chaque ligne pour pouvoir »travailler » les RHS, les RUM, les RPSS etc…Cette solution est évidemment intéressante mais présente rapidement 2 limites : elle est lourde à mettre en mettre en oeuvre à chaque fois et limitée pour beaucoup d’informations
Exemple : les blocs d’information « mobiles » liées aux DAS ou aux actes CCAM par exemple qui n’ayant pas de positions fixes sont difficilement exploitables. 

Une autre solution, plus simple car plus directe, consiste alors à chercher l’information directement dans les fichiers texte. 

Problème : nous rencontrons trop souvent des TIMs qui ouvrant les fichiers textes avec Notepad, le programme par défaut de Windows pour lire les fichiers textes, ne peuvent alors pas repérer les numéros de lignes ou de colonnes.

Le solution est d’installer l’utilitaire gratuit Notepad++ qui lui permet de lire très facilement les numéros de lignes et de colonnes. Lien de téléchargement en Source en bas de l’article.

Pour l’anecdote, quand nous intervenons pour la première fois dans le service DIM d’un établissement, nous regardons systématiquement si Notepad++ est installé sur le poste des TIM : c’est souvent un bon indicateur de la « maturité » des tâches confiées à la TIM par l’établissement. 

Source : Notepad++