PMSI SMR

Abréviations dans les CRH et les CRO

Cet article présente une liste d’abréviations utilisées par les médecins dans les CRH (Compte-Rendu d’Hospitalisation) et les CRO (Compte-Rendu Opératoires). Il s’adresse prioritairement aux TIMs qui chaque jour codent à partir des CRH et des CRO.
Les abréviations sont classées par ordre alphabétique ascendant. La liste sera régulièrement complétée. 96 abréviations à ce jour.
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Support formation CSARR ATIH 2016. Informations à retenir.

Fin mai l’ATIH avait organisé 2 sessions de formation CSARR. Elle vient d’en publier les supports (voir lien en Source).

Au delà des rappels bienvenus des principales définitions du CSARR (acte global, codage exact de l’acte réalisé, codage de l’acte finalement réalisé), nous avons retenu les points suivants :

puce Le rappel auquel nous souscrivons pleinement que le CSARR n’est pas un outil de comptabilité analytique, de gestion RH ou de description des actes infirmiers (dont l’essentiel est « comptabilisé » via les GME), mais simplement, et c’est déjà beaucoup, un outil de recueil des actes de RR, d’information et d’apprentissage aux patients

puce Précisions sur le codage des actes d’évaluation :

  1. Les actes d’évaluation intermédiaire ne peuvent pas être codée à chaque séance de rééducation, mais leur codage peut être répété durant le séjour. La périodicité de ces évaluations doit avoir été prévue lors de l’évaluation initiale.
  2. Le médecin coordonnateur fait une évaluation globale du patient pour une prescription de rééducation, cet acte « clinique » systématique pour tous les patients,ne se code pas en CSARR
  3. Les actes d’évaluation ne peuvent être saisis que par les professionnels de la rééducation effectuant la prise en charge de RR ou parfois par des médecins.

puce Les séances qui contiennent dans leur libellé le mot rééducation, réadaptation ou réentraînement peuvent être codés une fois le matin et une fois l’après-midi si elles sont réalisées de façon complète.

puce  La notion de séjour médical ne correspond pas à la notion de séjour administratif. Dans le CSARR, la notion de séjour médical est défini par la poursuite du même projet thérapeutique. Un séjour médical peut donc être subdivisé en plusieurs séjours administratifs.

puce Pour les actes individuels non dédiés, le professionnel s’occupe (surveille) plusieurs patients en même temps. Les patients ne font par le même exercice. Le patient a des moments où il travaille seul. Le professionnel doit consacrer des moments spécifiques à chaque patient. Les patients n’ont pas forcément débuté au même moment et ne finissent pas forcément au même moment.

puce Page 50 du support, un arbre de décision sur une page intéressant à imprimer et diffuser aux professionnels pour les aider à code.

puce 8 cas pratiques détaillés : séance de rééducation d’un patient amputé avec en vue d’appareillage, rééducation spécifique avec  reprise de la marche, suites d’un AVC, évaluation sur le lieu de vie, prévention d’escarres, préparation de demande de prestation sociale, synthèse pluriprofessionnelle, actes infirmiers

puce  Durée estimative des actes ZZC+221 « Synthèse interdisciplinaire ». A  titre indicatif, la durée minimum est de 30 à 45 min pour un seul patient.  Cette information est celle recueillie auprès des experts lors de la construction du CSARR ; elle a été donnée à titre indicatif au cours des sessions d’information pour indiquer que ZZC+221 ne correspondait pas dans l’esprit  au staff hebdomadaire, réalisé pour tous les patients avec une durée d’environ 10 min

Source : Support journées formation CSARR ATIH 2016 avec commentairesQuestions/Réponses.
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Prestations inter activités (PIA) : codage PMSI et facturation

Rappelons que les PIA (Prestation Inter Activités) correspondent aux situations dans lesquelles une unité d’hospitalisation, appelée demandeur A, a recours au plateau technique ou aux équipements d’une autre unité d’hospitalisation, appelée prestataire B, relevant d’un champ d’activité différent pour assurer au patient des soins ou des examens qu’elle ne peut effectuer elle-même. Ces PIA s’opposent donc aux PIE (Prestations Inter-Etablissements) pour lesquelles les établissements demandeurs et prestataires relèvent du même champ d’activité. Donc en pratique, on va surtout avoir des PIA et presque pas de PIE.

L’ATIH vient de publier une notice technique qui détaille, avec des schémas, les situations possibles et les règles de codage PMSI et de facturation qui en découlent (voir lien en Source).

A retenir :

#1 Si la prestation en B est un séjour, on parlera de « PIA séjour ». Si la prestation en B consiste en actes externes, on parlera de « PIA externe » (modalités de facturation décrites dans un document DGOS à venir).

#2 Pour les « PIA séjour », le séjour en B ne doit pas dépasser 1 nuitée. B peut être une unité relevant de la même entité géographique que A ou pas. 

#3 Les séjours « PIA séjour » sont codés en B avec un mode d’entrée et de sortie = 6 « Mutation » si A et B sont dans une même entité géographique ou 7 « Transfert définitif » si A et B sont dans des entités géographiques différents.

#4 Les prestations de B de « PIA séjour » sont maintenant facturées à l’Assurance Maladie

#5 Si l’établissement A décide de produire 2 RUM ou 2 RHS encadrant la suspension de l’hospitalisation (mais toujours au sein du même séjour), les séjours « PIA séjour » sont codés en A avec un mode d’entrée et de sortie = 0 « Transfert Provisoire ». Les établissements A peuvent continuer à ne produire qu’un seul résumé (RUM ou RHS) englobant la période de suspension de l’hospitalisation en A.

#6 Le code Z75.80 « Sujet adressé dans un autre établissement pour réalisation d’un acte » doit être codé, généralement en DAS, dans le recueil PMSI du séjour en A.
Commentaire T2A Conseil : plusieurs contrôles qualité sont possibles à ce sujet, en commençant par rapprocher le nombre de séjours avec un Z75.80 codé et le nombre de PIA produits par l’établissement : ces 2 résultats devant être égaux évidemment.

#7 Rappel : A ne code pas les actes réalisés en B !

#8 Si A est HAD, règles spécifiques de codage (voir la notice pages 8 et 9).

Source : Notice ATIH PIA (juin 2016)

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Publication du Vade-mecum des GHT – La fiche Département d’Information Médicale de Territoire

Le Ministère vient de publier un vade-mecum pour le déploiement au 1er juillet 2016 des GHT avec des fiches pour les 3 services mutualisés (Achat, SIH et DIM). Pour les DIM il s’agit du chapitre 11 avec pour chaque point l’indication des textes de références.

Au-delà des points déjà connus, nous avons retenu : 

 checked Le médecin responsable du département de l’information médicale de territoire est membre de droit du comité stratégique du groupement. Voir le vade-mecum pour le détail de ses missions.
checked Les médecins DIM dans les établissements autres que l’établissement support s’appellent des médecins référents du DIM.
 checked Le médecin responsable du département de l’information médicale de territoire a autorité fonctionnelle sur les personnels du département d’information médicale.
checked Concernant les praticiens : par dérogation à l’article L. 6113-7 du code de la santé publique, ils transmettent les données médicales nominatives nécessaires à l’analyse de l’activité au médecin responsable de l’information médicale du groupement.
checked  Le nouveau département de territoire est chargé de procéder à l’analyse de l’activité de l’ensemble des établissements parties au groupement. 

Source : Vade-mecum des GHT (Juin 2016)
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Calcul et utilisation du score RR en PMSI SSR

Mise à jour : mai 2017, tenant compte des évolutions 2017 du PMSI SSR

Calcul du score RR

Cet algorithme est défini dans le chapitre des principes de classification du volume 1 du manuel de groupage des GME. Nous avons pensé utile de le présenter de manière autonome et commentée ici.

Le score des actes de rééducation-réadaptation (score RR) est calculé en additionnant les pondérations de chaque acte de rééducation-réadaptation codé (à partir du CSARR et de la CCAM) en tenant compte d’éventuels modulateurs associés à l’acte, puis en divisant le résultat obtenu par le nombre total de jours de présence en semaine (du lundi au vendredi) dans la période (séjour ou semaine : voir ci-dessous).
Les pondérations des actes CSARR et CCAM sont disponibles dans l’annexe 8 du volume 1 du manuel de groupage des GME.

Dans les situations où aucun jour de semaine n’est coché, les jours de week-end sont utilisés pour calculer ce score.

Pour un séjour d’hospitalisation complète (HC), le score RR est calculé sur l’ensemble des RHS du séjour. On a donc un score RR par séjour.

Pour un séjour d’hospitalisation à temps partiel (HP), le score RR est calculé indépendamment pour chaque RHS. Pour un séjour d’HP, il y aura donc autant de score RR que de semaines dans le séjour.

Utilisation du score RR dans la classification GME

Pour un certain nombre de RGME, la classification en RGME tient compte du score RR  de façon quantitative et en deux classes (inférieur ou supérieur à un seuil pouvant varier selon les RGME). 
Exemple : dans le GN 0856 (Affections non traumatiques de la colonne vertébrale), toute chose étant égale par ailleurs, la classification en racine B ou C va se faire en fonction du score RR du séjour ou de la semaine <= à 60 (0856B) ou >= à 61 (0856C)
Les seuils RR en 2017 sont 60 et 90.

Remarque : le calcul du coefficient de spécialisation se fait à partir des pondérations CSARR uniquement et ne fait pas intervenir le score RR

Source : Manuel de groupage GME 2017 (volume 1)
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