PMSI MCO

Les motifs de recours à l’hospitalisation MCO en 2013 (étude DREES)

La DREES (Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques) vient de faire paraître son étude annuelle sur les motifs de recours à l’hospitalisation en MCO, pour l’année 2013.

Une étude très riche produite essentiellement à partir de la base nationale du PMSI MCO.

Parmi les résultats à relever :

puce 11,3 millions de personnes hospitalisées au moins 1 fois en France pour 16 855 300 séjours, hors venues en séances pour les traitements itératifs comme la dialyse, la chimiothérapie, la radiothérapie

puce 39,6% des séjours sont des séjours sans nuités, dont 59,7%, soit à peu près 4 millions de séjours, correspondent à des prises en charge en chirurgie ambulatoire.

puce Hors les accouchements uniques et spontanés qui représentent 384 600 séjours (code CIM-10 C080), les pathologies à l’origine des hospitalisations en MCO sont les suivantes, classées par ordre décroissant du nombre de séjours et en référence aux chapitres de la CIM-10 : Continue reading

Identification de profils de parcours de soins des patients ayant eu un infarctus du myocarde (Etude CHU Nîmes)

Suite à ses 8èmes Journées Grand Sud de l’Information Médicale qui se sont tenues à Nîmes les 4 et juin dernier, le COLRIM (Collège du Languedoc Roussillon en Information Médicale) a pris la très heureuse et très recommandable initiative de publier les supports des différentes présentations de ces 2 journées.

Parmi celles-ci, nous relayons plus particulièrement une étude menée par le Laboratoire de Biostatistique,
Epidémiologie (BESPIM) du CHU de Nîmes et le Laboratoire d’Informatique, de Robotique et de Microélectronique de Montpellier (LIMM) relative aux caractéristiques des parcours de soins parmi les patients ayant eu un infarctus du myocarde (IM). 

L’étude a été menée à partir de la base nationale PMSI MCO de 2009 à 2011 en sélectionnant les patients ayant eu au moins un acte de cardiologie interventionnelle au cours de l’année 2009, soit une base de 86 318 patients représentant 43 290 enchaînements différents de GHM de leurs séjours dans le temps 

Résultats principaux :

puce  Motif fréquent : IM aigu suivi de angine de poitrine/insuffisance cardiaque/autre sténose coronarienne.

puce Motif spécifique pour les > 65 ans : Intervention sur la rétine Intervention sur la rétine

puce Motif spécifique pour les femmes avec plus de 2 hospitalisations : Affections de l’appareil génital féminin

A noter que le support présente clairement quelques concepts très utiles d’analyse PMSI : contextes, notion de séquence, motif séquentiel, motif séquentiel discriminant pour un contexte.

Source : RECHERCHE ET VISUALISATION DE PATTERNS DANS LES PARCOURS DE SOINS DES PATIENTS AYANT EU UN INFARCTUS DU MYOCARDE (CHU Nimes – 8ÈMES JOURNÉES GRAND SUD DE L’INFORMATION MÉDICALE 2015 NÎMES – 4 juin 2015)
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Publication de la version 2 de la CCAM descriptive à usage PMSI : 2 modifications

L’ATIH vient de publier la version 2 de la CCAM descriptive à usage PMSI, en vigueur depuis janvier 2015 pour tous les PMSI.

2 modifications :

  • l’extension PMSI -01 du code AHGA801 « Ablation d’électrode e stimulation du nerf phrénique par coelioscopie ou par laparotomie » a été corrigée en -02. Le code AHGA801-01 devient donc AHGA801-02.
  • Une nouvelle note de facturation, valable à partir du 2 juillet 2015, a été ajoutée au paragraphe 06.01.08 « Endoscopie de l’appareil respiratoire »

    Facturation : possibilité de facturation de l’association des actes GAQE001 et GCQE001 pour un :
    – bilan diagnostic d’un cancer des voies aérodigestives supérieures, selon le guide ALD 30 de la HAS de novembre 2009: “Cancer des voies aérodigestives supérieures” ;
    – bilan d’une ronchopathie chronique dans le cadre du syndrome d’apnée du sommeil ;
    – bilan d’extension ou de suivi thérapeutique d’un cancer des voies aérodigestives supérieures ;
    – bilan d’une otite séromuqueuse avec suspicion de reflux gastroœsophagien

Source : V2 CCAM descriptive à usage PMSI
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Les codes CIM-10 en 9 sont-ils les seuls codes imprécis ?

Une consigne très répandue dans les services DIM est de ne pas recourir aux codes CIM-10 terminés par un 9 car ils correspondent à des codes « sans précision ».

Une autre consigne liée est de privilégier les codes en 8 de la même base. Exemple : A418 « Autres sepsies précisés » à la place de A419 « Sepsis, sans précision ».

Ces 2 consignes, appliquées de manière systématique sans contrôle, peuvent amener à  des erreurs de codage. Pour reprendre l’exemple du codage des sepsis : si il n’y a pas de prévision indiquée pour la sepsis dans le compte-rendu d’hospitalisation, on ne peut coder pas A418 !

Nous avons voulu aller plus loin sur cette question de l’imprécision, assimilée au vocable « sans précision » des codes CIM-10 en 9.

Nous avons donc interrogé le référentiel DIAGINFO de la dernière version OVALIDE MCO 2015* et la base 2015 des codes CIM-10 et calculé les résultats suivants :

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L’impact de la T2A sur les réadmissions à l’hôpital

Nous signalons la publication par la DREES d’une étude sur les éventuelles conséquences de la T2A sur les taux de réadmissions à 30 jours après un séjour en chirurgie. Il s’agit donc là d’une étude sur les conséquences de la T2A en terme de qualité des soins.

Ces taux de réadmission sont très différents selon les pathologies : 2,7 % pour l’ORL-stomatologie, 26 % pour l’hématologie, 27 % pour le traitement chirurgical des brûlures (chiffres 2012).

Mais, parmi toutes les pathologies, l’étude en a repéré plusieurs pour lesquelles le taux de réadmission à 30 jours à fortement varié entre 2002 et 2012  et donc avec possiblement un impact T2A. Parmi celles-ci :

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