PMSI MCO

Nouveau forfait d’innovation I05 (RETINA IMPLANT)

Par arrêté du 01 juin 2018 publié au JO le 6 juin 2018, l’implant sous-rétinien RETINA IMPLANT Alpha AMS sera désormais pris en charge par le forfait innovation.

Ce dispositif bénéficiera à des patients atteints de rétinite pigmentaire, maladie rare affectant une personne sur 4 000 et provoquant une dégénérescence de la rétine, sans aucun traitement à ce jour.

Grâce à la pose de l’implant, ces patients pourront retrouver une vision fonctionnelle qui leur permettra de s’orienter, d’identifier des obstacles ou de reconnaître des formes.

Afin de pouvoir percevoir le forfait, les établissements de santé autorisés (2 établissements à ce jour : CHU Poitiers et Clinique Saint Jean à Montpellier) codent les séjours des patients implantés avec le système de prothèse sous-rétinienne RETINA IMPLANT ALPHA AMS via le code spécifique « INNOV1890005N » au sein de la variable « Innovation » dans les RSS.

Source : Arrêté du 1er juin 2018 relatif à la prise en charge au titre de l’article L. 165-1-1 du code de la sécurité sociale de l’implant sous-rétinien RETINA IMPLANT ALPHA AMS 

Evolutions de référentiels OVALIDE MCO en 2018

Suite à la mise à disposition des tables OVALIDE MCO 2018 courant mai, nous avons analysé les évolutions entre 2017 et 2018 de plusieurs variables de la table DIAGINFOS calculées à partir de la Base Nationale, donc censées évoluées chaque année :

# variable « RARE » = caractère peu fréquent du diagnostic
En 2018, 134 diagnostics CIM-10 deviennent rares par rapport à 2017. Et inversement 112 diagnostics qui étaient rares en 2017 ne le sont plus en 2018.
Cette variable est utilisée dans les tableaux OVALIDE [1.Q.5.DPR] – Nombre de séjours avec un diagnostic rare en DP et [1.Q.5.DAR] – Nombre de séjours avec un diagnostic rare en DA

# variable « DPACTE » = DP associé à au moins un acte CCAM sur l’ensemble de la base nationale de l’année n-1, dans au moins 99% des séjours avec ce DP
En 2018, 1 144 diagnostics CIM-10 codés en DP deviennent associés à un acte, alors qu’ils ne l’étaient pas en 2017. Et inversement 1 180 diagnostics codés en DP qui étaient associés à un acte ne le sont plus en 2018.
Cette variable est utilisée dans le tableau [1.Q.6.DPSA] – Nombre de séjours avec un DP requérant un acte, et pourtant sans acte

# variable « ZINHAB » = diagnostic Z inhabituel en DP
Pas de changement dans cette liste entre 2017 et 2018

# variable « IMPRECIS »
2 diagnostics qui étaient imprécis en 2017 ne le sont plus en 2018. Il s’agit du I319 « Maladie du péricarde, sans précision » et du J449 « Maladie pulmonaire obstructive chronique, sans précision »

Pour retrouver ces codages, comparer les colonnes concernées extraites des tables DIAGINFOS 2018 et 2017 Entre 2017 et 2018 c’est facile car il y a le même nombre de diagnostics CIM-10 (40 231)

Voir aussi « Les DMS nationales par GHM en 2018″

Source : Ovalide MCO 2018 (voir table DIAGINFOS dans le zip)

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Un effet pervers des thésaurus automatisés de codage CIM-10 en décentralisé

La plupart des logiciels de production du PMSI proposent des thésaurus de codages CIM-10 basés sur l’historique de codage dans l’établissement, dans l’UM ou réalisé par le praticien, avec parfois une distinction selon les positions de codage. Ces thésaurus qui s’incrémentent donc automatiquement à chaque codage sont une aide précieuse au codage, en particulier en codage décentralisé.

Nous avons toutefois constaté un effet pervers lié à cette fonctionnalité : les codages sont en effet quantifiés en réalisations (= nombre de RUM ou de RHS dans lesquels le code CIM-10 est codé) avec un classement par défaut du plus fréquent au moins fréquent ou la possibilité de le faire (et dans ce cas, les médecins ou les TIM font le tri). Du coup, ces derniers sont « incités » à privilégier les codages les plus fréquents déjà codés … ce qui renforce le poids relatif des codages les plus fréquemment codés, au détriment de la qualité de codage. C’est donc un cercle vicieux que nous avons pu constater en « flashant » à 1 an d’intervalle, toutes choses étant égales par ailleurs, dans plusieurs contextes, ces listes de codes.

Nous suggérons donc de garder ces listes de codages CIM-10 mises à jour automatiquement en ayant la possibilité, via un paramétrage par le DIM, de masquer les fréquences de codage de manière à « forcer » les médecins et les TIMs à choisir un codage CIM-10 parmi les codages passés, sans préjugé.

Commentaires : 
# ce constat est partagé par les retours d’expérience de nos médecins DIM partenaires.
# ce constat n’est pas vrai en codage CCAM décentralisé en MCO car les logiques sont différentes (cf implications des chirurgiens, liste limitée d’actes)
# toujours rappeler qu’il est normal de régulièrement devoir coder de nouveaux codes, hors de ces historiques de codage

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Envoi en M6 2018 des actes hors nomenclatures de biologie médicale et d’anatomopathologie

Comme l’indique l’instruction N° DGOS/PF4/DSS/1A/2018/101 du 16 avril 2018 (lien en Source), le format FICHSUP du recueil d’activité des actes Hors Nomenclatures de biologie médicale et d’anatomopathologie (Référentiel des actes Innovants Hors nomenclatures – RIHN et Liste Complémentaire – LC) a évolué.

Selon cette même instruction, une nouvelle transmission devra être réalisée sur les données globales d’activité de l’année 2017, envoyées dans le nouveau format FICHSUP en M6 2018.

La transmission en M6 2018 devra contenir uniquement les données d’activité 2017 et aucune donnée d’activité 2018.

Quant aux données globales d’activité de l’année 2018, elles devront être envoyées dans ce nouveau format FICHSUP en M12 2018. Cette transmission en M12 2018 devra contenir uniquement les données d’activité 2018 et aucune donnée d’activité 2017.

En M6 2018, il faudra donc transmettre l’ensemble de l’activité 2017 (éventuellement mise à jour par rapport à l’envoi déjà effectué pour M12 2017), avec les nouveaux formats RIHN 2018, et avec le référentiel RIHN + Liste complémentaire de 2017. Plus précisément, seuls les enregistrements avec mois=12 et période=2017 seront acceptés en M6. Ces enregistrements devront contenir les quantités et montant correspondant au cumul de l’ensemble de l’année 2017.

En M12 2018, il faudra donc transmettre l’ensemble de l’activité 2018, avec les nouveaux formats RIHN 2018, et avec le référentiel RIHN + Liste complémentaire qui sera mis à jour pour 2018. Plus précisément, seuls les enregistrements avec mois=12 et période=2018 seront acceptés en M12. Ces enregistrements devront contenir les quantités et montant correspondant au cumul de l’ensemble de l’année 2018.

Les référentiels des actes devant être recueillis (RIHN et Liste Complémentaire) seront disponibles à la page suivante (ceux actuellement disponibles sont les référentiels 2017).

Sources : INSTRUCTION N° DGOS/PF4/DSS/1A/2018/101 du 16 avril 2018 relative aux actes de biologie médicale et d’anatomopathologie hors nomenclatures éligibles au financement au titre de la mission d’intérêt général d’enseignement, de recherche, de rôle de référence et d’innovation G03, aux règles de facturation de ces actes et aux modalités de délégation associéesFormat PMSI MCO 2018

Le remplacement de GENRSA et AGRAF par DRUIDES en 2019

Le constat est largement partagé par les professionnels depuis plusieurs années : le dispositif actuel de traitement de d’envoi des informations sur ePMSI est « lourd », anachronique et pauvre fonctionnellement (téléchargement chaque mois de GENRSA ou AGRAF, nombreuses manipulations de fichiers, pas de retours sur les contrôles qualité, pas d’interfaçage possible avec d’autres logiciels, etc…).

L’ATIH a donc légitimement mis en chantier un nouveau fonctionnement, appelé Druides (Dispositif de Remontée Unifié et Intégré des Données des Etablissements de Santé), basé sur des API (des interfaces de codes) que les éditeurs PMSI pourront intégrer à leurs logiciels et permettre ainsi d’automatiser l’envoi mensuel vers ePMSI directement à partir du logiciel et de bénéficier de retours d’informations à valeur ajoutée (voir ci-dessous). Nous avions déjà évoqué le projet mi-2017 « GenRSA sera remplacé par le logiciel Druides en 2019« .

Aujourd’hui l’ATIH est en mesure de communiquer sur les fonctionnalités précises de Druides et sur un calendrier prévisionnel de mise en oeuvre, en précisant que l’intégration des API de Druides dans les logiciels ne sera pas obligatoire et que les établissements pourront continuer à télétransmettre selon les modalités actuelles via un » petit » logiciel comme GENRSA (nom provisoire : »client-minimal Druides »).

Liste des fonctionnalités Druides : 
# Extraction des données des logiciels métier
# Intégration et exploitation des logs sous un format normalisé
# Transmission automatique sur la plateforme ePMSI
# Commande automatique des tableaux OVALIDE
# Récupération, exploitation, visualisation des données des tableaux OVALIDE intégrées aux logiciels métiers
# Tableaux OVALIDE en mode simulation
# Intégration de Visual Valo Séj
# Etape de validation intégrée
# Récupération automatique de l’arrêté de versement
# Interfaces utilisateur multiples (smartphone, tablettes, bornes interactives, …)
# Retour possible aux dossiers (lien RSA/RSS)
# Accès aux référentiels (CCAM, CIM, GHS, MED, actes classants, …)
# Mises à jour automatiques des outils

L’ATIH communique sur 2019 pour la mise à disposition de Druides en MCO. Au mieux ce ne serait que le client minimal Druides car il est irréaliste de penser que les éditeurs PMSI pourront intégrer les API Druides d’ici 2019.

Des versions Druides pour le SSR et la PSY sont programmées dans les années à venir.

Source : Druides (ATIH)

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