PMSI HAD

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Les nouveautés du PMSI HAD en 2014

Lors d’une réunion réservée aux professionnels du PMSI le 12 novembre et par un correctif diffusé ce 21 novembre, l’ATIH a diffusé une première version de nouveautés du PMSI HAD en 2014 :

puce Evolution du RPSS

  • Le DP devient une information à part entière dont la saisie devient obligatoire (et non plus comme aujourd’hui saisi en tant que MPP n°1)
  • En conséquence la variable « Nombre de diagnostics MPP » pourra valoir de 0 à 9 et non plus de 1 à 9
  • Le seul mode de recueil désormais autorisé sera le mode de recueil 2, en vigueur depuis le 1er mars 2012 (voir pages 15 et 16 du Guide Méthodologique du PMSI HAD 2013)

puce Evolution PAPRICA ex-DGF

  • Intégration de LAMDA mensuel

Par ailleurs, comme pour le SSR, les établissements ex-OQN pourraient avoir à produire un RSF-ACE pour leurs médecins salariés.

La diffusion d’une version provisoire de tables de la fonction de groupage 2014 est annoncée pour mi-décembre 2013.

[crealist]

Source : ATIH

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Les nouveautés 2014 du PMSI, communes à tous les champs : VID-HOSP, recueil des ACE des médecins salariés.

Outre les évolutions de la CIM-10 (voir nos articles consacrés aux nouveautés de chaque champ PMSI), 2 importantes évolutions, communes à tous les champs, ont été annoncées par l’ATIH le 12 novembre :

  • Pour les établissements sous OQN, le recueil des consultations externes (ACE) des médecins salariés.Les modalités de ce recueil ne sont pas encore arrêtés.
    Si, par ailleurs, ces éléments doivent être facturés via des factures S3404, ce sera classiquement via la production de RSF sans RHS, transmis par AGRAF
  • Fichier VID-HOSP
    1. Ajout d’une nouvelle variable « Code gestion » qui servira pour le calcul de la répartition inter-régime
    2. Ajout des variables : code participation assuré, N° d’entrée, rang de naissance, rang du bénéficiaire, N° caisse gestionnaire, N° centre gestionnaire
    3. Précision sur l’exonération du Ticket Modérateur (TM) : si la nature d’assurance est 13 (régime général), ne pas coder 5 en motif d’exonération du TM

Source : ATIH

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Recommandations de codage du polyhandicap lourd

L’ATIH, en collaboration avec la Société française de pédiatrie et la Société française de neuropédiatrie, a élaboré des recommandations de codage du polyhandicap lourd en CIM–10, et ce, pour les 4 PMSI MCO, SSR, HAD et PSY.

Le polyhandicap se définit par l’association de quatre critères :

  • une déficience mentale profonde ou une démence sévère ;
  • un trouble moteur à type de paralysie partielle ou totale, d’ataxie, de tremblements sévères, de dyskinésie ou de dystonie ;
  • une mobilité réduite conséquence du trouble moteur ;
  • une restriction extrême de l’autonomie caractérisée par la dépendance permanente envers une tierce personne ou un appareil.

Pour permettre l’identification du polyhandicap lourd dans les recueils d’informations du PMSI, quatre listes de codes de la CIM–10 ont été élaborées sous le contrôle de la Société française de pédiatrie et de la Société française de neuropédiatrie :

  • liste 1 : déficiences mentales ou psychiatriques sévères (85 codes CIM-10 en F)
  • liste 2 : troubles moteurs (74 codes CIM-10 en G essentiellement)
  • liste 3 : critères de mobilité réduite (3 codes CIM-10)
  • liste 4 : restrictions extrêmes de l’autonomie (24 codes CIM-10)

Un code au moins de chacune des quatre listes doit être présent dans le RSS pour affirmer le polyhandicap lourd.

A noter que ces consignes et listes avaient déjà été diffusées intégrées au Guide Méthodologique du PMSI MCO sauf le code F00902 (Démence sévère de la maladie d’Alzheimer, sans précision, sans symptôme supplémentaire) qui a été rajouté dans la Liste 1 diffusée ce 28 août 2013.

Sources : Codage polyhandicap4 listes de polyhandicap (format Excel)

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6 nouveaux tests du DATIM HAD (version 2013)

L’ATIH vient de diffuser un nouveau guide DATIM pour l’HAD avec 6 nouveaux tests :

  • Test 101 : Nombre de séjours avec plusieurs erreurs DATIM
  • Test 132 : Nombre de sousséquences avec un code géographique imprécis
  • Test 174 : Nombre de séquences avec un code CIM-10 en DP redondant avec le MPP
  • Test 183 : Nombre de séquences avec aucun DA compatible avec le MPA (mode de recueil n°1)
  • Test 234 : Pourcentage de séquences de moins de 5 jours
  • Test 242 : Valorisation journalière moyenne élevée

A noter que dans le Guide DATIM HAD 2013, les tests sont dorénavant classés en 2 types : les tests d’amélioration de la qualité, comme les nouveaux tests 101, 132, 174 et 183 et les tests de repérage d’atypies comme les nouveaux tests 234 et 242

Commentaires T2A Conseil :

 Les tests 101 et 132 sont évidents et n’appellent pas de commentaires particuliers

 Le test 174 fait appel à une base de référence externe pour mesurer la « redondance » entre le DP et le MPP des séquences. Cette base est accessible dans l’excel Diag_MP_Info.xls fourni en même temps que le Guide DATIM HAD 2013 (voir lien ATIH ci-dessous : les fichiers excel sont dans un zip en bas de l’article)

 Le test 183 fait lui aussi appel à un référentiel externe pour constater l’incompatibilité de tous les DA avec le MPA (fichier Diag_MP_Info.xls). On pourra regretter que ce test ne permette pas de tester l’incompatibilité des DA individuellement avec le MPA. Ainsi une séquence avec 2 DA dont un seul DA serait incompatible avec le MPA ne sera pas détectée.

 Le test 234 est là pour « coincer » les HAD qui cherchent avant tout la valorisation en privilégiant les séquences courtes donc les mieux valorisées compte-tenu du caractère forfaitaire des GHT.

 Le test 242 a le même objectif que le test 234 mais avec une approche tarif journalier.

Source : Guide DATIM HAD 2013Article ATIH

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Nouvelles règles pour l’identification des patients dans les systèmes d’information hospitaliers

Comme on le sait, un des principaux risques liés aux données patients informatisées concerne l’identification certaine des patients et donc la chasse aux doublons, avec, en cas de confusion, toutes les conséquence que l’on imagine, de la plus bénigne en terme de santé (erreurs de facturation) aux plus graves (erreur d’administration médicamenteuse).

L’exemple typique de génération d’un doublon est le cas d’une femme  venue une première fois avec son nom de jeune fille, puis une seconde fois avec son nom marital.

Dans le cadre du renforcement des politiques d’identito-vigilance, l’HAS a d’ailleurs érigé l’identito-vigilance en pratique exigible prioritaire (PEP) dans le cadre de la procédure de certification des établissements de santé.

Une instruction DGOS récente émet un certain nombre de recommandations à mettre à oeuvre des les logiciels de santé (serveurs d’identité, logiciels de dossiers patients, de facturation ou de gestion administrative) :

  • Retenir en priorité le nom de famille (aussi appelé nom de naissance), le sexe et la date de naissance pour identifier les patients
  • Utilisation exclusive de majuscule dans les noms
  • Utilisation exclusive des lettres de l’alphabet et des chiffres, à l’exclusion donc des tirets, des apostrophes, etc…
  • Interdiction des abréviations

D’après nos informations, cette instruction devrait être publiée au BO du 15 septembre 2013.

Source : INSTRUCTION N° DGOS/MSIOS/2013/281 du 7 juin 2013 relative à l’utilisation du nom de famille (ou nom de naissance) pour l’identification des patients dans les systèmes d’information des structures de soins

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