Pour les établissements MCO avec une activité de chirurgie, la question de l’analyse du codage des DMI (Dispositifs Médicaux Implantables) via le fichier FICHCOMP par exemple en regard du codage CCAM pour un même séjour est classique et assez complexe mais souvent intéressante en terme de revalorisation de séjours MCO.
Nous détaillerons ces techniques et leurs mises en oeuvre concrètes dans l’atelier « Les 101 techniques d’optimisation MCO par famille » de la journée exceptionnelle de formation que nous organisons le 1er octobre prochain à Paris :
Rappelons les 2 questions que l’on se pose dans cette approche :
Ai-je oublier de coder des DMI au regard du codage CCAM du séjour ?
L’exemple typique est la présence d’un acte CCAM de pose de prothèse hanche sans DMI de prothèse de hanche.
Et à l’inverse, au regard des DMI posés dans ce séjour, y-a-t-il un « problème » avec le codage CCAM ou même CIM-10 ?
L’enjeu en terme de recettes peut être significatif comme on peut le voir avec le CHU de Brest qui a ainsi pu récupérer 233 000 € de recette additionnelle sur les 2 années 2011 et 2012 en travaillant sur ces approches « CCAM-DMI » : voir le bilan d’activité 2012 du CHU (page 27).
Un des freins opérationnels à la mise en oeuvre de telles approches tient à la difficulté d’établir des référentiels permettant de relier des familles de DMI avec des familles d’actes CCAM et ce avec pertinence, sans produire par exemple trop de faux positifs.
Parmi les outils mis à notre disposition par l’ATIH, nous relevons :
- le tableau OVALIDE MCO [1.Q.11.CDMA] « Analyse de la cohérence des DM et des actes »
- un fichier fourni par l’ATIH (lien en Source ci-dessous) daté de 2014 rattachant 680 actes CCAM à des groupes de DMI mais sans les codes LPP associés.
Source : Compatibilité actes CCAM et groupes DM (ATIH)