Author: DG

Nouveau forfait d’innovation I04 (METAGLUT1)

Par arrêté du 30 mars 2018 publié au JO le 10 avril 2018, le test METAglut1 pour le diagnostic du syndrome de déficit en transporteur de glucose est pris en charge forfaitairement par l’assurance maladie pour une durée de trois ans.

Afin de pouvoir percevoir le forfait, les établissements de santé autorisés (liste dans l’arrêté) codent les séjours des patients bénéficiant du test diagnostique METAglut1 via le code spécifique « INNOV1808004N » au sein de la variable « Innovation » des RSS.

Le montant du forfait de prise en charge de ce forfait incluant la prise en charge de l’acte et les frais d’hospitalisation associés = 310,00 € par patient

Voir aussi article « Prise en compte du forfait innovation ECHOPULSE dans les RSS à partir du 28 juillet 2017« 

Sources : Arrêté du 30 mars 2018 relatif à la prise en charge au titre de l’article L. 165-1-1 du code de la sécurité sociale du test METAglut1 pour le diagnostic du syndrome de déficit en transporteur de glucose

Nouveau forfait d’innovation I05 (RETINA IMPLANT)

Par arrêté du 01 juin 2018 publié au JO le 6 juin 2018, l’implant sous-rétinien RETINA IMPLANT Alpha AMS sera désormais pris en charge par le forfait innovation.

Ce dispositif bénéficiera à des patients atteints de rétinite pigmentaire, maladie rare affectant une personne sur 4 000 et provoquant une dégénérescence de la rétine, sans aucun traitement à ce jour.

Grâce à la pose de l’implant, ces patients pourront retrouver une vision fonctionnelle qui leur permettra de s’orienter, d’identifier des obstacles ou de reconnaître des formes.

Afin de pouvoir percevoir le forfait, les établissements de santé autorisés (2 établissements à ce jour : CHU Poitiers et Clinique Saint Jean à Montpellier) codent les séjours des patients implantés avec le système de prothèse sous-rétinienne RETINA IMPLANT ALPHA AMS via le code spécifique « INNOV1890005N » au sein de la variable « Innovation » dans les RSS.

Source : Arrêté du 1er juin 2018 relatif à la prise en charge au titre de l’article L. 165-1-1 du code de la sécurité sociale de l’implant sous-rétinien RETINA IMPLANT ALPHA AMS 

Format du fichier FICUM (fichier des autorisations d’unités médicales SSR) 

Liste des champs du fichier FICUM dédié aux UM SSR :

# Numéro de l’UM sur 4 positions. Positions 1 à 4
# Numéro FINESS géographique sur 9 positions. Positions 5 à 13
# Type d’autorisation de l’UM sur 3 positions. Positions 14 à 16
# Type d’hospitalisation sur 1 position (Complète, Partielle ou Mixte). Position 17

Commentaires :
# Le format de ce fichier est très stable et n’évolue pas d’année en année
# Le finess du FICUM est le FINESS géographique de l’UM qui peut donc être différent du FINESS d’inscription ePMSI utilisé dans les fichiers RHS
# En pratique, il est peu utile car il contient peu d’informations et en SSR, il y a en général peu d’UM.

Pour les utilisateurs PMSISoft : voir écran « Import du fichier d’information des UM SSR« 

Source : format SSR 2018

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Evolutions de référentiels OVALIDE MCO en 2018

Suite à la mise à disposition des tables OVALIDE MCO 2018 courant mai, nous avons analysé les évolutions entre 2017 et 2018 de plusieurs variables de la table DIAGINFOS calculées à partir de la Base Nationale, donc censées évoluées chaque année :

# variable « RARE » = caractère peu fréquent du diagnostic
En 2018, 134 diagnostics CIM-10 deviennent rares par rapport à 2017. Et inversement 112 diagnostics qui étaient rares en 2017 ne le sont plus en 2018.
Cette variable est utilisée dans les tableaux OVALIDE [1.Q.5.DPR] – Nombre de séjours avec un diagnostic rare en DP et [1.Q.5.DAR] – Nombre de séjours avec un diagnostic rare en DA

# variable « DPACTE » = DP associé à au moins un acte CCAM sur l’ensemble de la base nationale de l’année n-1, dans au moins 99% des séjours avec ce DP
En 2018, 1 144 diagnostics CIM-10 codés en DP deviennent associés à un acte, alors qu’ils ne l’étaient pas en 2017. Et inversement 1 180 diagnostics codés en DP qui étaient associés à un acte ne le sont plus en 2018.
Cette variable est utilisée dans le tableau [1.Q.6.DPSA] – Nombre de séjours avec un DP requérant un acte, et pourtant sans acte

# variable « ZINHAB » = diagnostic Z inhabituel en DP
Pas de changement dans cette liste entre 2017 et 2018

# variable « IMPRECIS »
2 diagnostics qui étaient imprécis en 2017 ne le sont plus en 2018. Il s’agit du I319 « Maladie du péricarde, sans précision » et du J449 « Maladie pulmonaire obstructive chronique, sans précision »

Pour retrouver ces codages, comparer les colonnes concernées extraites des tables DIAGINFOS 2018 et 2017 Entre 2017 et 2018 c’est facile car il y a le même nombre de diagnostics CIM-10 (40 231)

Voir aussi « Les DMS nationales par GHM en 2018″

Source : Ovalide MCO 2018 (voir table DIAGINFOS dans le zip)

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Un effet pervers des thésaurus automatisés de codage CIM-10 en décentralisé

La plupart des logiciels de production du PMSI proposent des thésaurus de codages CIM-10 basés sur l’historique de codage dans l’établissement, dans l’UM ou réalisé par le praticien, avec parfois une distinction selon les positions de codage. Ces thésaurus qui s’incrémentent donc automatiquement à chaque codage sont une aide précieuse au codage, en particulier en codage décentralisé.

Nous avons toutefois constaté un effet pervers lié à cette fonctionnalité : les codages sont en effet quantifiés en réalisations (= nombre de RUM ou de RHS dans lesquels le code CIM-10 est codé) avec un classement par défaut du plus fréquent au moins fréquent ou la possibilité de le faire (et dans ce cas, les médecins ou les TIM font le tri). Du coup, ces derniers sont « incités » à privilégier les codages les plus fréquents déjà codés … ce qui renforce le poids relatif des codages les plus fréquemment codés, au détriment de la qualité de codage. C’est donc un cercle vicieux que nous avons pu constater en « flashant » à 1 an d’intervalle, toutes choses étant égales par ailleurs, dans plusieurs contextes, ces listes de codes.

Nous suggérons donc de garder ces listes de codages CIM-10 mises à jour automatiquement en ayant la possibilité, via un paramétrage par le DIM, de masquer les fréquences de codage de manière à « forcer » les médecins et les TIMs à choisir un codage CIM-10 parmi les codages passés, sans préjugé.

Commentaires : 
# ce constat est partagé par les retours d’expérience de nos médecins DIM partenaires.
# ce constat n’est pas vrai en codage CCAM décentralisé en MCO car les logiques sont différentes (cf implications des chirurgiens, liste limitée d’actes)
# toujours rappeler qu’il est normal de régulièrement devoir coder de nouveaux codes, hors de ces historiques de codage

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