Author: DG

Format du fichier FICHCOMP Temps Partiel PSY (PMSI PSY 2020)

Voir article « Nouveau recueil des journées de présence à temps partiel en PSY à partir du 1er janvier 2020« 

Mise en oeuvre à partir du 1er janvier 2020 pour les établissements DAF et ex-OQN.

Format FICHCOMP Temps Partiel (7 variables) :

N° FINESS d’inscription ePMSI – Taille = 9 positions

Type de prestation – Taille = 2 positions – Valeur = 18

N° de séjour – Taille = 20 positions – Variable présente dans le RPS

Forme d’activité – Taille = 2 positions – Valeur = (20 : HdJ, 21 : HdN, 23 : Atelier thérapeutique)

Date de venue – Taille = 8 positions – Format : JJMMAAAA

Type de venue – Taille = 1 position – Valeur = (1 : venue d’une journée > 6 heures, 2 : venue d’une demi journée > 3 h, 3 : séance de 3 à 4 heures, 4 : séance de 6 à 8 heures)

Prestation – Taille = 1 position – Valeur = (0 : non, 1 : PIE, 2 : PIA)

Sources : Format PSY 2020 (onglet FICHCOMP Temps partiel) – NOTICE TECHNIQUE n° ATIH-722-1-2020 du 20 décembre 2019 « Campagne tarifaire et budgétaire 2020 – Nouveautés PMSI »

Instruction « Gradation des prises en charge ambulatoires en établissement de santé »

Mise à jour 3 mars 2020 : l’arrêté Prestations MCO 2020 est paru. Voir article « Liste des GHS pleins et intermédiaires et règles d’attribution« .

Est annoncée une instruction « Gradation des prises en charge ambulatoires », dont la publication interviendra dans le cadre de la campagne 2020.

Cette instruction précisera les conditions de facturation des prises en charge ambulatoires.

Pour pouvoir justifier de la facturation d’un GHS, les prises en charge de moins d’une journée doivent ainsi répondre à des conditions spécifiques relatives à la typologie des prises en charge dont elles relèvent, à l’exception de certaines qui ne relèvent d’aucune condition spécifique.

Ces prises en charges particulières sont les suivantes :

• Les hospitalisations écourtées suite au décès, au transfert, à la fugue ou à la sortie contre avis médical
du patient

• Les prises en charge en séance au sens du PMSI (catégorie majeure 28)

• Les séances au sens du PMSI (CM 28) réalisées à l’occasion d’une prise en charge médicale en 0 nuit, pour un motif différent de la séance.
Exemple : réalisation d’une transfusion sanguine chez un 
patient diabétique pris en charge en hôpital de jour pour bilan de son diabète.

Les prises en charge donnant droit à la facturation d’un GHS correspondant au GHM 23Z02T (soins palliatifs)

En dehors de ces cas de figure, les prises en charge de moins d’une journée doivent répondre à certains critères, qui diffèrent selon le type de prise en charge :

– Prises en charge chirurgicales et interventionnelles caractérisées
o soit par la réalisation d’un acte CCAM classant, au sens de la classification en GHM, dont font partie la grande majorité des actes activité 4 d’anesthésie, que celle-ci ait ou non été réalisée. Ces prises en charge font l’objet d’un groupage dans le PMSI dans des racines de GHM en C (chirurgicales) ou en K (interventionnelles) ;
o Soit par la réalisation d’un acte CCAM non classant associé à un geste complémentaire d’anesthésie. Ces prises en charge peuvent faire l’objet d’un groupage dans le PMSI dans des racines de GHM en M (médicales).

– Prises en charge médicales associées à un geste d’anesthésie complémentaire : prises en charge
de type médical (sans acte, ou avec des actes d’imagerie) qui sont réalisées avec un geste d’anesthésie complémentaire

– Prises en charge de médecine : il s’agit de prises en charge qui mobilisent au moins trois interventions coordonnées par un professionnel médical.
Deux niveaux de valorisation sont prévus en fonction des moyens mis en œuvre :

o La facturation d’un GHS dit « intermédiaire » a lieu pour des prises en charge justifiant de 3 interventions.
o La facturation d’un GHS dit « plein » a lieu pour des prises en charge justifiant de 4 interventions ou dans le cas d’une surveillance particulière ou d’un contexte patient particulier, indépendamment du nombre d’interventions réalisées.

Enfin, du fait de l’évolution permanente des pratiques médicales et de l’impossibilité de dresser une liste exhaustive des situations relevant d’une hospitalisation de jour, les règles précisées dans l’instruction peuvent être complétées par un mécanisme de « rescrit tarifaire ».

Ce dispositif national, créé sous l’autorité du ministère des solidarités et de la santé, permet à tout établissement de santé, société savante ou fédération hospitalière, d’obtenir en dehors des périodes de contrôle une prise de position formelle de l’Etat, sur les règles de facturation applicables. Cette décision devient opposable dans le cadre des contrôles externes de la tarification à l’activité

La mise en œuvre de ces évolutions nécessite l’intégration de nouvelles variables dans le recueil PMSI :
voir article « 4 nouvelles variables dans les RUM 2020 liées au codage de la gradation des prises en charges ambulatoires – Nouveau format RSS 120« 

Source : NOTICE TECHNIQUE n° ATIH-722-1-2020 du 20 décembre 2019 « Campagne tarifaire et budgétaire 2020 – Nouveautés PMSI »

Orientation des actes thérapeutiques sur les muscles, tendons et tissus mous de l’épaule sous arthroscopie vers la seule racine 08C58 « Arthroscopies de l’épaule » (classification GHM 2020)

Jusqu’à la version GHM des 2019, les séjours avec au moins un acte thérapeutique sur les muscles, tendons et tissus mous de l’épaule sous arthroscopie (voir liste ci-dessous) sont orientés soit vers la racine 08C40 « Arthroscopies d’autres localisations » (via la liste A-279), soit vers la racine 08C58 « Arthroscopies de l’épaule » (via la liste A-358).

Dans la version 2020 des GHM, les séjours avec au moins un acte thérapeutique sur les muscles, tendons et tissus mous de l’épaule sous arthroscopie seront classés dans la seule racine : 08C58 « Arthroscopies de l’épaule » (via la liste A-358).

Liste des 6 actes thérapeutiques sur les muscles, tendons et tissus mous de l’épaule sous arthroscopie
MEQC001 : Exploration de la bourse séreuse subacromiale, par arthroscopie
MEQC002 : Exploration de l’articulation de l’épaule, par arthroscopie
MJDC001 : Ténodèse et/ou résection de la portion articulaire du muscle long biceps brachial, par arthroscopie
MJEC001 : Réinsertion ou suture d’un tendon de la coiffe des rotateurs de l’épaule, par arthroscopie
MJEC002 : Réinsertion et/ou suture de plusieurs tendons de la coiffe des rotateurs de l’épaule, par arthroscopie
MJFC001 : Exérèse de calcification intratendineuse de la coiffe des rotateurs de l’épaule, par arthroscopie

Ces 6 actes vont donc disparaître de la liste A-279 dans la version 2020 des GHM.

Source : NOTICE TECHNIQUE n° ATIH-722-1-2020 du 20 décembre 2019 « Campagne tarifaire et budgétaire 2020 – Nouveautés PMSI »

Orientation des séjours associant un acte CCAM endoscopique thérapeutique avec une cholécystectomie dans la racine 07C12 « Autres interventions sur les voies biliaires sauf cholécystectomies isolées » (classification GHM 2020)

Jusqu’à la version 2019 des GHM, les séjours associant un acte endoscopique thérapeutique (voir liste ci-dessous) et une cholécystectomie (actes de la hiérarchie 07.04.10 « Cholécystectomie » : HMFC004, HMFA007, …) sont orientés vers les racines 07C13 « Cholécystectomies sans exploration de la voie biliaire principale pour affections aigües » et 07C14 « Cholécystectomies sans exploration de la voie biliaire principale à l’exception des affections aigües ».

Compte tenu de leur longueur, à partir de la version 2020 des GHM, ces séjours seront orientés vers la racine 07C12 « Autres interventions sur les voies biliaires sauf cholécystectomies isolées ».

Liste des actes d’endoscopies digestives thérapeutiques :
HMAE002 : Dilatation rétrograde de conduit biliaire, par OGD
HMAE001 : Dilatation de l’ampoule hépatopancréatique [du sphincter d’Oddi], par OGD
HMPE001 : Section du versant biliaire du muscle sphincter de l’ampoule hépatopancréatique [sphincter d’Oddi], par OGD [Sphinctérotomie biliaire endoscopique]
HMLE002 : Pose d’une endoprothèse biliaire, par OGD
HMLE003 : Pose de plusieurs endoprothèses biliaires, par OGD
HMLH001 : Pose d’une endoprothèse biliaire, par OGD et par voie transcutanée avec guidage échographique et/ou radiologique
HMGE001 : Ablation d’endoprothèse biliaire et/ou pancréatique, par OGD
HMKE001 : Changement d’une endoprothèse biliaire, par OGD
HMKE002 : Changement de plusieurs endoprothèses biliaires, par OGD
HMGE002 : Ablation de calcul de la voie biliaire principale, par OGD
HMGH001 : Ablation de calcul de la voie biliaire principale, par OGD et par voie transcutanée avec guidage échographique et/ou radiologique
HMNE001 : Lithotritie mécanique des conduits biliaires, par OGD
HMNE002 : Lithotritie des conduits biliaires par ondes de choc, par cholangioscopie rétrograde
HNAE001 : Dilatation du conduit pancréatique, par OGD
HNLE001 : Pose d’une endoprothèse du conduit pancréatique, par OGD
HNKE001 : Changement d’une endoprothèse du conduit pancréatique, par OGD
HNGE001 : Ablation de calcul pancréatique, par OGD
HNCE001 : Anastomose entre un faux kyste du pancréas et l’estomac ou le duodénum, par OGD sans guidage [Kystogastrostomie ou kystoduodénostomie endoscopique]
HNCJ001 : Anastomose entre une cavité collectée du pancréas et l’estomac ou le duodénum, par OGD avec guidage échoendoscopique

OGD = œso-gastro-duodénoscopie

Source : NOTICE TECHNIQUE n° ATIH-722-1-2020 du 20 décembre 2019 « Campagne tarifaire et budgétaire 2020 – Nouveautés PMSI »

Codage de la douleur chronique et de la douleur chronique irréductible (consigne de codage 2020)

La douleur chronique prise en compte dans les recommandations de la HAS est un syndrome multidimensionnel exprimé par la personne qui en est atteinte.

Il y a douleur chronique, quelles que soient sa topographie et son intensité, lorsque la douleur présente plusieurs des caractéristiques suivantes :
• Persistance ou récurrence
• Durée au-delà de ce qui est habituel pour la cause initiale présumée, notamment si la douleur évolue depuis plus de 3 mois
• Réponse insuffisante au traitement
• Détérioration significative et progressive du fait de la douleur, des capacités fonctionnelles et relationnelles du patient dans ses activités de la vie journalière, au domicile comme à l’école ou au travail.

La douleur chronique peut être accompagnée :
• De manifestations psychopathologiques
• D’une demande insistante par le patient, de recours à des médicaments ou à des procédures médicales souvent invasives, alors qu’il déclare leur inefficacité à soulager
• D’une difficulté du patient à s’adapter à la situation

L’utilisation du code R52.2 douleur chronique nécessite que le dossier mentionne l’existence d’une douleur chronique dans le cadre de cette définition.

DOULEUR CHRONIQUE IRREDUCTIBLE

La douleur chronique irréductible est une douleur chronique ne cédant pas aux traitements habituels délivrés en ville, engendrant une altération durable de la vie du patient, et nécessitant une prise en charge par une équipe multidisciplinaire et spécialisée pour prescription d’antalgiques de pallier 3 +/- adjuvants, antiépileptiques ou antidépresseurs, et/ou autres stratégies antalgiques complexes (rotations d’antalgiques ; traitements nécessitant des compétences particulières : traitements invasifs médicaux, actes anesthésiques ou chirurgicaux, ou radiothérapie).

Le traitement de la douleur chronique irréductible : dans le cas d’un séjour dont le motif principal a été une prise en charge spécifiquement algologique, indépendante du traitement de la cause, à comme DP R52.10 (Douleur neuropathique) ou R52.18 (Douleur chronique irréductible).
Dans cette situation, on ne tient pas compte de la note d’exclusion de la catégorie R52 (italique)

C’est le cas lorsque l’hospitalisation s’est déroulée dans une unité de prise en charge de la douleur chronique.

Source : Guide méthodologique PMSI MCO 2020 (version provisoire)