Author: DG

450 établissements de santé ont candidaté à l’expérimentation Incitation Financière à l’Amélioration de la Qualité (IFAQ)

L’appel à candidature de l’HAS pour l’expérimentation IFAQ (Incitation Financière à l’Amélioration de la Qualité) a rencontré un vrai succès avec 450 établissements ayant candidaté. La note méthodologique en lien ci-dessous explique comment 222 établissements ont finalement été retenus (voir liste ci-dessous)

Cet engouement manifeste un vrai intérêt des établissements pour intégrer des critères de qualité dans la T2A.

Les établissements participant, en fonction de leurs classements, bénéficieront potentiellement d’une incitation financière comprise entre 0% et 0,5% du budget Assurance Maladie avec un minimum de 50 k€ et un maximum de 500 k€ sur la partie MCO.

L’expérimentation se déroulera entre septembre 2012 et juin 2014

Note méthodologique sur la consultation de l’échantillon pour l’expérimentation IFAQ.

Liste des établissements retenus.

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Le CHU Toulouse généralise la possibilité du paiement en ligne des consultations externes et des frais d’hospitalisation

Nous signalons l’initiative du CHU de Toulouse qui, après avoir testé le paiement en ligne pour les consultations à l’hôpital des Enfants, a généralisé ce service à l’ensemble des hôpitaux dépendant du CHU.

Tout le monde est gagnant : les patients qui n’ont plus à faire la queue aux guichets  et l’établissement optimise le recouvrement de ces recettes du tiers patient

Article de « 20 minutes » sur le sujet.

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La règle des 48 heures pour les permissions en SSR en hospitalisation complète

De nombreux SSR accordent régulièrement des permissions le week-end à toute ou partie  de leurs patients. On sait que si la permission dépasse 48 heures, le séjour, en hospitalisation complète, s’arrête. Si le patient revient au bout de 3 jours, l’établissement créera un nouveau séjour.

Se pose alors la question de savoir ce qu’on entend par « 48 heures ».

Le Guide Méthodologique nous donne 2 références à ce propos :

1 – Au chapitre 2.1.2, le Guide nous dit « Une absence provisoire du patient dite permission n’est pas à considérer comme une sortie, elle ne doit pas faire clore le séjour. Dans son cas, les dates d’entrée et de sortie de l’unité médicale (UM) indiquées dans le RHS sont celles du début et de la fin de l’hospitalisation dans l’UM au cours de laquelle la permission a eu lieu. Sa durée maximale est de quarante-huit heures (article R. 1112-56 du code de la santé publique).  » Cet article R. 1112-56 (lien ci-dessous) est très clair.

Donc, par exemple, un patient sorti le vendredi à 16h00 et rentré le dimanche à 18h00 a dépassé de 2 heures la durée maximale de 48 heures et ne rentre pas dans le cadre d’une permission.

2 – Par ailleurs, au chapitre 2.1.3.1, le Guide Méthodologique nous indique comment comptabiliser les jours de présence dans le RHS :  » Le jour du départ en permission n’est comptabilisé comme une journée de présence que si le départ du patient a lieu après 12 heures (midi). Le jour du retour de permission n’est comptabilisé comme une journée de présence que si le retour du patient a lieu avant 12 heures (midi). »

Si nous reprenons notre exemple du patient sorti un vendredi à 16h00 et rentré le dimanche à 18h00, nous n’avons que 2 journées d’absence, puisque le vendredi est compté comme présent (sorti après 12h00). Donc le séjour ne s’interrompt pas.

Quelle solution choisir ?

Dans les faits, nous constatons que, d’un point de vue PMSI, c’est la 2eme référence qui est privilégiée.

Ainsi, les permissions du vendredi après midi au dimanche avant midi n’interrompent pas un séjour SSR en hospitalisation complète.

Guide Méthodologique SSR

Article R. 1112-56 du code de la santé publique.

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La participation de l’assuré aux frais d’hospitalisation reste basée sur les TJP et non les GHS

Les établissements publics et privés à but non lucratif bénéficent jusqu’à ce jour d’un dispositif transitoire leur permettant de continuer calculer la participation financière des assurés aux frais de soins (ticket modérateur) sur la base des tarifs journaliers de prestations (TJP) définis à partir du coût de revient prévisionnel des différentes catégories de soins de chaque établissement et non sur les tarifs nationaux de prestations issus des groupes homogènes de séjours (GHS).

Il était prévu qu’à partir du 1er janvier 2013, le calcul du ticket modérateur à la charge des assurés se base uniquement sur les GHS. Toutefois, les services de l’Etat ont calculé qu’un tel passage d’un système à l’autre entraînerait une perte de recettes estimée de 500 M€ à 1 Md€.

Du coup, le PLFSS 2013 propose un report de 3 ans de cette mesure.

PLFSS 2013 – Annexe 10 – Article 49 II (à partir de la page 290)

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Etude sur les surcoûts liés aux évênements indésirables associés aux soins (EIS) à l’hôpital : utilisation des données PMSI

Lors de la récente 13eme Journée Méditerranéenne de prévention des infections nosocomiales, l’IRDES a présenté les résultats d’une étude sur les surcoûts liés aux EIS à l’hôpital. Il s’agissait apparemment de la première étude sur le sujet qui pourtant représente un enjeu financier et de santé publique considérable (de 3,6 à 4% des séjours d’hospitalisation complète seraient provoqués par ces EIS pour, par exemple, un surcoût estimé à 337 millions d’euros pour les seules infections nosocomiales (septicémie, infections et escarres)).

Cette étude s’est largement appuyée sur la base PMSI MCO nationale 2007 et l’ENCC 2007 en associant aux indicateurs propres à l’analyse des EIS, indicateurs appelés PSI, des codes CIM-10. Il a ainsi été possible  d’identifier dans la base nationale les séjours avec EIS et les séjours similaires sans EIS.

Un bel exemple d’exploitation du PMSI à des fins de santé publique.

Slides de la présentation par l’IRDES de l’étude.

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