Author: DG

Evolution des finances des cliniques privées jusqu’en 2012 (étude DREES – Mars 2014)

La DREES vient de publier une étude complète sur l’évolution des finances des cliniques privées MCO, SSR et PSY entre 2006 et 2012, sur la base de 3/4 des cliniques ayant déposé leurs comptes. A noter que l’étude ne fait que 4 pages, et va donc à l’essentiel.

Présentation de l’étude :
« En 2012, la rentabilité nette des cliniques privées à but lucratif est estimée à 1,9 % de leur chiffre d’affaires. Elle baisse de 0,7 point par rapport à 2011, mais son niveau est proche de ceux observés au cours de la période 2008-2010. Le résultat net plus élevé obtenu en 2011 s’expliquait par des opérations de cessions immobilières exceptionnelles.

Evolution de la rentabilité des cliniques privées entre 2006 et 2012

La situation économique et financière des cliniques privées est contrastée selon leur secteur d’activité. Dans le secteur le plus important, en médecine, chirurgie, obstétrique et odontologie (MCO), la rentabilité nette se limite, en 2012, à 1,3 %, avec une baisse du résultat d’exploitation et de la capacité d’autofinancement. Cette dernière reste toutefois à 3,7 %, un niveau comparable à ceux observés ces dernières années. L’endettement des cliniques en MCO augmente (45 %) malgré un effort d’investissement qui poursuit sa baisse.

Les cliniques spécialisées en soins de suite et de réadaptation sont dans une situation plus favorable, avec une augmentation de la rentabilité nette qui atteint 3,3 % en 2012. Les cliniques psychiatriques enregistrent les meilleurs résultats, avec une rentabilité nette de 6 %, un faible endettement et des investissements en hausse. » (source DREES)

Commentaire : le point le plus inquiétant concerne, pour les cliniques MCO, le niveau très bas de leur capacité d’autofinancement et donc la baisse continue de leurs investissements qui ne représenteraient plus en 2012 que 3,9% de leur CA, niveau insuffisant pour garantir, à moyen terme, leur qualité globale de prise en charge.

Source : La situation économique et financière des cliniques privées à but lucratif en 2012

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Analyse et perspective économique des cliniques MCO (étude XERFI)

Nous signalons la publication par l’éditeur d’études XERFI d’une étude consacrée au business des cliniques MCO (voir liens ci-dessous).

Cette étude balaie les différentes questions stratégiques auxquelles sont confrontées les cliniques MCO dans un contexte de plus en plus difficile : érosion continue de l’EBE (Excédent Brut d’Exploitation) passée de 7,6% en 2009 à 6,5% en 2012, résultat d’exploitation négatif pour un tiers d’entre elles, relations tendues et déséquilibrées avec les Tutelles, divergence d’intérêt avec les praticiens libéraux,…

Une présentation de l’étude en vidéo :

Sources :
Etude XERFI « Cliniques privées MCO »
Interview de Jean-Christophe Briant, directeur d’études chez Xerfi-Precepta, auteur de « Les cliniques de court séjour (MCO) – Dessiner la clinique de demain pour restaurer durablement les marges » par la FHP-MCO

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Le nouveau format M18 pour les RHS à partir du 3 mars 2014

A compter de la semaine 10 de 2014, donc de la semaine commencée le lundi 3 mars 2014, le format des RHS a changé en passant du format M17 au format M18.

Les 2 nouveautés de ce format M18 sont :

puce le numéro de version du RHS groupé passe de M17 à M18 (positions 11 à 13) et le numéro de version du RHS passe de M07 à M08 (positions 23 à 25)

puce le bloc d’informations lié aux actes CSARR change significativement :

  1. création d’un filler (un espace réservé pour plus tard) sur une position,
  2. le champ « nombre de patients en acte individuel » disparaît
  3. nouveau champ « nombre réel de patient » sur 2 positions
  4. nouveau champ « nombre d’intervenant » sur 2 positions
  5. nouveau champ « extension documentaire » sur 2 positions (cf le codage de certains plateaux techniques spécialisés)

Concrètement cela signifie que l’envoi M4 2014 (données de janvier à avril à envoyer au plus tard le 30 juin 2014) devra se faire au format M18.

Cela va arriver très vite et nos remontées du terrain montrent que de nombreux éditeurs de logiciels PMSI sont en retard en ce début avril dans leurs développements.

Pour ce premier envoi au format M18 se pose du coup la question du format des RHS des périodes M1 et M2 de 2014 : ces RHS doivent-ils être regroupés au format M18 ou peuvent-ils rester grouper au format M17 ?

L’ATIH a fourni une réponse claire : les 2 cas sont possibles.

Informations complémentaires :

  • Ce format M18 correspond au format M08 pour les RHS non groupés et au format M28 pour les RHA
  • Les nouvelles règles de contrôles 2014 de GENRHA ou AGRAF ne s’appliquent qu’aux RHS à partir de la semaine 10 de 2014.  Exemple avec le nouveau contrôle 2014 « 117 – nombre réel de patients incohérent »  : un RHS qui aurait un acte CSARR avec une valeur de nombre réel de patients égale à 0 pour un acte CSARR de type « collectifs » n’apparaî pas en erreur avant la semaine 10 et apparaît en erreur après la semaine 10.
    Nous publierons prochainement un article de présentation de ces nouveaux contrôles
  • En revanche, les nouvelles règles du guide méthodologique PMSI SSR 2014 et les nouveaux référentiels de la CIM-10 2014 et du CSARR V2 s’appliquent bien depuis la semaine 1 de 2014

Source : Description des formats de fichiers SSR applicables à compter de la semaine 10 de 2014 (ATIH)

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Les 10 erreurs de groupage SSR les plus fréquentes

Nous vous présentons ci-dessous la liste des erreurs de groupage les plus fréquentes pour le PMSI SSR en 2013 dans le secteur Public + PSPH pour les séjours en hospitalisation complète.

Pour chaque erreur, avec un classement de plus fréquente à la moins fréquente en nombre de RHA, on affiche le code retour erreur issu du groupage dans GENRHA, l’intitulé de l’erreur puis le pourcentage que représente les RHA ayant cette erreur en précisant si l’erreur est bloquante ou non

  1. 068 – Séjours simultanés pour un même patient : 0,68% – Non bloquant
  2. 072 – Dépendance erronée : 0,55 % – Bloquant
  3. A901 – Doublons sur le n° administratif de séjour et/ou n° séjour SSR : 0,30 % – Bloquant
  4. 058 – Manifestation morbide principale : absente, de format incorrect ou introuvable : 0,24% – Bloquant
  5. 054 – Finalité principale de prise en charge : absente, de format incorrect ou introuvable : 0,24% – Bloquant
  6. R804 – Absence de plus de 48 h : 0,24% – Non bloquant
  7. 080 – Diagnostic associé significatif non accepté : 0,05% – Bloquant
  8. 204 – Date de fin du séjour différente de la référence : 0,01% – Bloquant
  9. 203 – Date de début de séjour différente de la référence : 0,01% – Bloquant
  10. 231 – Journées de présences communes pour les RHS d’une même semaine : 0,01% – Bloquant

Commentaires :
– La source ci-dessous fournit le même type d’informations pour les séjours SSR en hospitalisation partielle (mais pas pour les séances) et pour les établissements privés à but lucratif.
– Le nombre total de RHA en HC en 2013 ayant servi de référentiel à ces calculs de pourcentage est de 3 414 250
– Cette liste peut aider les équipes PMSI à hiérarchiser leurs contrôles qualités et à se comparer aux autres établissements SSR
– Point de vocabulaire : dans le tableau MAHOSS 1C « Répartition des codes retour pour les RHA erreur 2013 (Public+PSPH) », le premier tableau indique la liste des types d’erreurs appelés « signalement ». Il s’agit en fait des erreurs non bloquantes.

Source : ATIH – Répartition des codes retour pour les RHA erreur 2013 (Public+PSPH)

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Publication des conférences hospitalières sur le fonctionnement des pôles

Nous signalons la publication ce mois de Mars 2014 à la Documentation Française du rapport des conférences hospitalières intitulé « BILAN ET EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DES POLES DANS LES ETABLISSEMENTS DE SANTE ».

Il s’articule autour de 7 constats et 19 propositions présentés ci-dessous.

Les 7 constats : 

Constat n°1 : les établissements publics de santé ont généralisé
l’organisation en pôles, selon des modalités qui semblent pertinentes

Constat n°2 : les établissements ont développé la contractualisation avec
les pôles, mais son contenu est variable, notamment sur les délégations
de gestion et l’intéressement

Constat n°3 : les équipes de direction se sont adaptées à l’organisation
polaire, mais les moyens dont disposent les pôles pour le suivi de leur
gestion sont hétérogènes

Constat n°4 : le rôle des Présidents de CME dans la nomination des chefs
de pôles et la signature des contrats fait débat et devrait être approfondi

Constat n°5 : les modalités de concertation et de consultation internes
aux pôles apparaissent souvent insatisfaisantes, le lien entre les
responsables de pôles et l’ensemble des personnels étant perçu comme
insuffisant

Constat n°6 : l’action conjointe des chefs d’établissements, des
Présidents de CME et des instances promeut le maintien d’une
cohérence et d’une stratégie institutionnelles, garantie également par la
contractualisation

Constat n°7 : la formation des chefs de pôles devrait être améliorée et
généralisée

Les 19 propositions : voir lien ci-dessous avec les explications détaillées

Source : Bilan et évaluation du fonctionnement des pôles dans les établissements de santé (Mars 2014 – Documentation Française)

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