Author: DG

2eme appel à candidature HAS et DGOS aux établissements MCO pour tester le programme IFAQ

MAJ 03/07/14 : prolongation du délai de réponse à l’appel à candidature jusqu’au 17 juillet 2014

L’HAS et la DGOS viennent de lancer un 2eme appel à candidature auprès des établissements MCO pour continuer à tester le modèle IFAQ (Incitation Financière à l’Amélioration de la Qualité)

Cette nouvelle phase  » doit permettre d’intégrer de nouveaux indicateurs dans le modèle de calcul du score IFAQ. Il s’agira notamment des indicateurs de spécialité généralisés par la HAS : « Prise en charge initiale de l’accident vasculaire cérébral », « Prise en charge hospitalière de l’infarctus du myocarde », « Prévention et Prise en charge de l’hémorragie du post-partum immédiat » et « Qualité de la prise en charge des patients hémodialysés chroniques ».

Elle a pour objectif d’adapter le modèle à la remontée désormais biennale des indicateurs, ainsi que d’évaluer la persistance d’un effet de l’incitation au cours du temps. »

L’expérimentation se déroulera de juin 2014 à décembre 2015.

Une rémunération comprise entre 0 et 0,5% du budget Assurance Maladie en fonction des résultats est prévue pour les établissements participant.

Attention le délai pour candidater est très court. Date limite : 30 juin 2014

Rappelons qu’un des buts de ces travaux est d’amender le modèle T2A actuellement en vigueur en introduisant une part de financement lié à la qualité.

Source : Page IFAQ avec le dossier de candidature

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Nouveauté du PMSI PSY en 2014 : nombre de diagnostics et facteurs associés en ambulatoire (RAA)

La version officielle au BO du Guide Méthodologique du PMSI PSY pour l’année 2014 est parue.

Une seule nouveauté spécifique mineure spécifique au PMSI PSY à relever :

  • dans le cadre des prises en charge en ambulatoire (CMP, CATTP) hors OQN, la possibilité précisée de renseigner jusqu’à 9 diagnostics et facteurs associés par résumé d’activité ambulatoire (RAA)

Les autres nouveautés sont communes à tous les champs PMSI en 2014 (voir nos articles précédents sur le sujet) :

– ajout de codes CIM-10 en extensions nationales

– ajout de la variable « Code gestion » obligatoire dans le VIDHOSP et caractère dorénavant obligatoire pour les champs Code participation assuré ; N° d’entrée ; Rang de naissance ; Rang du bénéficiaire ; N° caisse gestionnaire ; N° centre gestionnaire

Source : Guide Méthodologique du PMSI PSY 2014

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Un exemple d’utilisation du PMSI : l’identification des séjours potentiellement évitables (Journées EMOIS 2014)

Nous relayons la présentation d’une étude menée au CHU de Montpellier sur la question assez neuve de l’identification des séjours potentiellement évitables, étude présentée par le Dr Grégoire MERCIER lors des dernières journées EMOIS qui se sont tenues les 3 et avril 2014 à la Cité Universitaire à Paris.

Levons tout de suite une ambigüité. Ce terme d' »Hospitalisation Potentiellement Evitable (HPE) » est un faux ami : il faut entendre par là un séjour déclenché en théorie pour « motif sensible aux soins primaires », donc un séjour pertinent pour l’hôpital mais qui aurait pu être évité si la prise en charge amont avait été plus pertinente. Exemple avec la décompensation de certaines maladies chroniques comme le diabète ou l’insuffisance cardiaque.

On voit là tout l’intérêt du PMSI dans un but de santé publique pour mesurer dans la durée l’amélioration de la prise en charge des soins primaires : plus cette prise en charge sera efficiente, moins il y aura de séjours HPE !

Toute la question va donc être d’identifier ces séjours HPE : c’est l’objet de cette présentation que nous vous invitons à consulter (lien ci-dessous).

Le travail présenté s’inscrit d’ailleurs dans le cadre d’un projet OMS en région Languedoc Roussillon.

En l’état actuel des recherches, il s’avère difficile à l’heure actuelle, de proposer une définition universelle qui permettrait d’identifier simplement ces séjours, l’utilisation de 2 algorithmes donnant des résultats globaux très différents (2% de séjours en HPE dans un cas et 11,7% dans l’autre cas). Aussi le projet est-il orienté vers une prise en charge spécifique, en l’occurrence les maladies respiratoires chroniques.

Des travaux très intéressants qui se poursuivent, avec toute la prudence méthodologique qui s’impose, loin d’un fantasme gestionnaire réducteur qui consisterait à trouver une recette magique permettant de réduire facilement la part de ces séjours HPE à l’hôpital.

Source :JOURNÉES EMOIS PARIS 2014: HOSPITALISATIONS POTENTIELLEMENT ÉVITABLES EN FRANCE : COMMENT LES IDENTIFIER À PARTIR DU PMSI ? (durée vidéo : 19min36s)

Les autres présentations EMOIS 2014 : ici

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Importance de l’exhaustivité des données MCO CHAQUE MOIS en 2014

Il arrive qu’à l’occasion d’une rupture dans la chaîne continue de codage (absence prolongée du médecin DIM ou de la TIM, panne informatique, sous-capacité récurrente à produire le codage de l’activité, etc…), un établissement « prenne du retard » en cours d’année dans l’exhaustivité et le contrôle qualité du codage de son activité MCO.

Il peut alors être tentant de se dire que, puisque le codage PMSI en cours d’année est cumulatif, il sera toujours temps de rattraper le retard qui s’accumule avant le 31 janvier de l’année suivante.

L’expérience nous montre que ce pari est très périlleux, singulièrement depuis 2013. En effet :

  • dans les faits, il est souvent difficile de revenir le codage de dossiers vieux de plusieurs mois avec la même pertinence que si le dossier est codé dans la foulée, ne serait-ce que pour revenir vers le médecin ou le chirurgien pour lui demander un éclaircissement sur un dossier. Concrètement, nous constations tous les jours chez T2A Conseil que « ne pas coder au fil de l’eau = perte de recettes T2A ».
  • il n’y pas plus de pertinence, au moins temporaire, des reporting mensuels aux équipes puisque pour les mois concernés la comparaison N/N-1 au mois n’a plus de sens.
  • l’ATIH met à jour la base nationale chaque mois et observe les variations d’activité des établissements. Attendez-vous donc à recevoir un coup de téléphone de l’ARS 15 jours après la fin du mois si l’envoi est significativement sous-représentatif ou si l’envoi mensuel en cumulé n’a pas été effectué
  • pour calculer la rétrocession aux établissements des sommes mises en réserve au titre du coefficient prudentiel (0,35% en 2014) en cours d’année, la tutelle se base sur le PMSI en cours d’année, à priori le PMSI des 8 premiers mois de l’année. Si cette base PMSI cumulée infra-annuelles est sous-représentative, la base de calcul pour la rétrocession au titre du coefficient prudentiel sera du coup aussi sous-évaluée. La FHP MCO s’en ait faite d’ailleurs récemment l’écho (voir lien ci-dessous)

Source : Dépêche FHP MCO « TRANSMISSION DES DONNÉES PMSI ET FINANCEMENT DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ » du 17 juin 2014

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Les référentiels de coûts MCO DGF et OQN pour les GHM en V11f sont disponibles

L’ATIH a publié les coûts moyens 2012 des séjours hospitaliers MCO dans les établissements de santé publics et privés, basés sur l’ENC MCO portant sur l’activité 2012.

La documentation comprend :

  • un excel pour les cliniques MCO avec les GHM en V11f
  • un excel pour les hôpitaux et ESPIC MCO avec les GHM en V11f
  • un guide pratique pour lire et se repérer dans les excels
  • un guide technique qui détaille les modalités de calculs

Rappelons qu’évidemment ces résultats ne sont pas à prendre au pied de la lettre pour chaque établissement, mais qu’ils constituent toutefois une source irremplaçable pour se positionner quant aux coûts de production de ses principaux GHM, hors coût de structure.

Nous utilisons régulièrement ce référentiel pour comparer en relatif les poids respectifs des grands postes de dépenses (logistique médicale, activités cliniques, LGG, dépenses médico-techniques, etc…) pour les GHM significatifs en nombre de séjours. Concrètement, si pour un tel GHM, dans l’établissement, on a une part de dépense clinique, donc essentiellement les salaires des médecins et paramédicaux, double de la part indiquée pour ce même GHM dans l’ENC MCO, on creuse la question !

A noter que dans la feuille « Intervalle de confiance » des excels, il est donné une « DMS nationale ». Chez T2A Conseil nous n’en tenons pas compte et travaillons avec la DMS nationale issue du référentiel OVALIDE MCO qui est plus récente et qui n’est donc pas la même. Exemple  en DGF, le GHM 01C032 a une DMS nationale ENC de 10,7 jours alors qu’elle est de 9,7 jours dans le référentiel OVALIDE (« GHMINFO_exDGF.xls »)

Source : Référentiel de coûts MCO 2012 (ATIH)
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