Author: DG

Les pôles DIM de territoire en discussion

A l’occasion du Salon santé autonomie 2015, le 20 mai dernier, une table ronde a réuni plusieurs médecins DIM qui ont échangé sur l’impact de la mise en place des GHT (Groupements Hospitaliers de Territoire) quant aux métiers des médecins DIM.

Il a été ainsi proposé la création d’un pôle DIM de territoire et d’élargir les missions des médecins DIM, en particulier à la maîtrise d’ouvrage des SIH

Le compte-rendu de cette table ronde rapportée par Hospimedia en lien ci-dessous en Source.

Source :  article « Les achats, les SI et les Dim veulent voir dans les GHT une chance de renforcer leur rôle » – Hospimedia

L’impact de la prise en compte du dossier infirmier dans la revalorisation des séjours MCO (Etude du CH de Rochefort)

A l’occasion des journées EMOIS 2015, le Dr Hiep NGO, médecin DIM au CH de Rochefort, a présenté une étude menée dans son établissement sur l’impact de la prise en compte des dossiers infirmiers quant à la revalorisation des séjours MCO.

Concrètement, l’étude a ciblé, sur une année, les dossiers groupés en sévérité 1 avec une durée de séjour > 4 jours. Puis le DIM de l’établissement a recodé ces dossiers en tenant compte des informations issues des dossiers infirmiers.

Parmi les résultats obtenus pour cette étude dans cet hopital de taille moyenne généraliste de 290 lits MCO:

  • 13% des RSS ont été modifiés suite à la prise en compte du dossier infirmier
  • Parmi les nouvelles CMA ainsi repérées, on trouve par ordre décroissant de fréquence : R33 (rétention d’urine), E11.90 (diabète NID insulinotraité), D62 (anémie post hémorragique aigüe), L89.0 (Zone de pression et ulcère de decubitus stade 1), Z29.0 (isolement prophylactique)
  • La majorité des séjours revalorisés l’a été par passage du GHM en sévérité 2 (61,93% des cas), mais aussi par passage en sévérité 3 ou 4 ou changement de racine
  • Pas de différence marquée entre les services de chirurgie et de médecine

Pour le détail de l’étude, visualisez la vidéo de la présentation du Dr H.NGO et télécharger son support ci-dessous en Source.

Source : JOURNÉES EMOIS NANCY 2015 : SESSION C2- LE DOSSIER DE SOINS INFIRMIER : SON IMPACT DANS LE CODAGE CENTRALISÉ

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Faut-il s’intéresser aux erreurs de groupage SSR non bloquantes en 2015 ?

Parmi les évolutions de la fonction de groupage SSR en 2015 (version 2.3 de la FG SSR), on constate l’arrivée de plusieurs nouveaux contrôles, certains bloquants (exemple ; le nouveau contrôle 141 « Acte CCAM : format incorrect de l’extension ATIH »), d’autres non bloquants (exemples : contrôle 118 « Nombre réel de patients incohérent »)

Nous renvoyons aux cahiers des charges AGRAF SSR ou GENRHA (voir liens en Source ci-dessous) pour la liste et le détail de ces nouveaux contrôles.

En général ces évolutions ont été transparentes pour les équipes PMSI car les erreurs bloquantes pour le groupage sont assez grossières et relèvent de questions de format informatique, comme par exemple le contrôle 116 « nombre réel de patients non numérique » qui était non bloquant en 2014 et l’est devenu en 2015 et qui impose de transmettre le nombre réel de patients, quand il existe, des actes CSARR sous une forme numérique.

Nous voudrions dans cet article nous intéresser en revanche à 2 nouveaux contrôles de 2015 qui, étant non bloquants en 2015, ne retiennent pas forcément l’attention des équipes PMSI mais pour lesquels nous constatons, dans les établissements, qu’ils apparaissent très souvent lors des groupages M2 2015 et M4 2015.

Ce sont les contrôles :

puce 118 « Nombre réel de patients incohérent » qui impose un nombre réel de patients >=2 pour les actes CSARR collectifs (logique !) et un nombre réel de patients =1 pour les actes pluriprofessionnels, dont fait partie la synthèse inter-disciplinaire ZZC+221.
Dans les faits, à ce jour, très peu de logiciels de production du PMSI intègrent ces contrôles au moment de la saisie et comme on ne peut demander aux codeurs TIM ou paramédicaux de vérifier à chaque fois si l’acte CSARR est pluriprofessionnel ou collectif, les erreurs de saisie sont inévitables.
Rappelons que le caractère « pluriprofessionnel » ou « collectif » d’un acte CSARR est précisément déterminé par des listes du cahier des charges CSARR V3.

puce 121 « nombre d’intervenants incohérent » qui impose un nombre d’intervenants >=2 pour les actes pluriprofessionnels. Mêmes remarques que celle faites pour le contrôle 118

Mais finalement faut-il s’intéresser à ces 2 contrôles aujourd’hui si ces contrôles ne sont pas bloquants ?

Nous pensons que oui et ce pour 2 raisons :

  •  Une première raison liée à la qualité de la saisie du PMSI SSR. Sur le terrain, nous constatons d’ailleurs que c’est un bon indicateur du niveau de maturité des équipes de saisie du CSARR !
  • Mais surtout une raison liée à l’arrivée de la T2A SSR en mars 2016. Si ces contrôles deviennent bloquants en 2016, et on a vu que certains le sont devenus entre 2014et 2015, chaque séjour qui aura, ne serait-ce qu’un seul acte CSARR dans un seul RHS du séjour avec ces incohérences, sera groupé en erreur (CM 90) et donc non valorisé et donc toutes les journées du séjour ne seront pas valorisées.
    Le travail d’identification des actes CSARR concernés et de recodage derrière peut alors vite devenir énorme.

Recommandations :

coche_verte voir avec votre éditeur de production du PMSI s’il est au courant du sujet et si oui, si il compte ajouter les contrôles adéquats à la saisie, ce qui est évidemment la solution ultime

coche_verte diffuser une alerte info aux équipes codant le CSARR sur la base des actes CSARR pluriprofessionnels et collecttifs réellement codés dans l’établissement

coche_verte mesurer la situation à ce jour sur le sujet en calculant simplement le ratio de RHS concernés par l’une ou l’autre de ces incohérences

Source : GENRHA M04 2015 (ATIH)
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Mise à jour de l’annexe 10 de la norme B2 : codes prestations et retour NOEMIE

Nous signalons la publication par AMELI d’une nouvelle version de l’annexe 10 du cahier des charges de la norme B2 qui présente :

  • l’ensemble des prestations pouvant être télétransmis par les professionnels de santé et donc les établissements 
  • l’ensemble des codes retour NOEMIE. Référentiel utile pour comprendre les retours NOEMIE.

Source : Annexe 10 de la norme B2 – version Février 2015 (AMELI)

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Résultats d’une enquête sur les DIM en cliniques MCO en 2014

A l’occasion de la 8eme rencontre du club des médecins DIM de la FHP MCO qui s’est tenue le 2 avril dernier ont été présentés les résultats d’une enquête menée, fin 2014, auprès d’un large échantillon de 134 médecins de cliniques MCO, sachant que ces 134 médecins DIM représentent 440 cliniques MCO sur … 450.

Parmi les résultats marquants de cette enquête, nous avons relevé les points suivants :

  • Un gros tiers des médecins DIM en cliniques MCO sont médecins DIM à temps plein (38%), un petit tiers (28%) à temps partiel à plus de 50% et un dernier tiers (34%) à temps partiel à moins de 50%. Cela correspond de fait à peu près à la répartition entre « grosses », « moyennes » et « petites » cliniques privées MCO aujourd’hui en France. On retrouve peu ou prou cette
    répartition dans le fait q’un tiers (33%) exerce dans un seul établissement et les 2/3 dans plusieurs établissents et dans ce dernier, dans une moyenne de 4,5 établissements.
  • Seuls 8% de ces médecins DIM ou assimilés sont des prestataires. L’immense majorité est salariée (63%) ou libérale (23%). Chez T2A Conseil, nous pensons que la complexité croissante des techniques PMSI, la maturité des offres des prestataires reconnus sur le marché, les difficultés de recrutement et de fidélisation des médecins DIM et les contraintes budgétaires qui pèsent maintenant sur les établissements devraient faire croître significativement la part des prestataires dans les années à venir.
  • Les équipes DIM varient entre 3,2 ETP et 5,3 ETP par clinique MCO, la majorité de ces ETP étant des TIM ou faisant fonction de TIM. Notons, spécificité des cliniques par rapport aux hopitaux, le recours massif à des secrétaires médicales aux postes de TIM.
  • Un choix massif en faveur d’un codage centralisé, de 68% à 86% selon le type de clinique (indépendante ou dans un groupe). Une des explications que nous pouvons avancer, au vu de notre expérience, tient au taux très important voire exclusif à des médecins et chirurgiens libéraux peu ou pas concernés par le PMSI de leur point de vue. Là encore il s’agit d’une vraie différence dans la production du PMSI MCO avec les établissements publics et PSPH.
  • Une moitié des médecins DIM en clinique MCO ne participent à aucune instance PMSI (société savante, COTRIM, CORIM,etc…)

Vous trouverez le détail de l’enquête dans le lien cité en Source ci-dessous

Source : Analyse du questionnaire à destination des DIM (8eme club des médecins DIM – FHP MCO)

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