Mise à jour 02 janvier 2018 : la version des GME mise en œuvre en mars 2018 et appelée V2018, sera la même que celle de 2017.
Les évolutions décrites ci-dessous ne seront donc pas intégrées en 2018.
Lors d’une récente réunion fin décembre 2017, l’ATIH a présenté une liste d’évolutions possibles de la classification GME.
Principales caractéristiques de cette possible nouvelle classification :
# Création d’un Indice Synthétique de Lourdeur médico-Economique (ISLE), calculé à partir des variables « diagnostics CMA et actes CCAM CMA », « dépendance physique », « dépendance cognitive », « indicateur post-chirurgical » ou « âge » pour classer les séjours et semaines en 3 niveaux de lourdeur, au lieu des 2 niveaux de sévérité actuels.
# Création d’un niveau de classification dit « Sous-GN », subdivision des GN (Groupes Nosologiques), visant à identifier explicitement certaines populations et/ou certaines prises en charge via l’âge ou des actes marqueurs pour une description médicalement lisible des séjours.
# Création de groupes de RR (Rééducation-Réadaptation), calculés à partir des scores RR pour traduire les différents niveaux de rééducation à patient égal.
# Les codes GME passent de 6 positions à 7 positions pour tenir compte de cette nouvelle classification :
4 premiers caractères = classification en GN comme en V2017
+ 1 caractère = classification du sous-GN : P = Pédiatrie, A = Adulte, Z = Indifférencié, J, K, L = selon actes marqueurs
+ 1 caractère = classification dans un groupe d’ISLE : 0 en HP, 1,2 ou 3 en HC
+ 1 caractère = classification dans un groupe de RR : modéré, élevé, très élevé, indifférencié
Commentaire :
Que ce nouveau modèle s’applique en 2018 ou en 2019, on constate l’importance accrue du codage CSARR dans la classification des GME, donc dans leurs valorisations DMA, via la classification systématique des GME en groupe de RR. Rappelons que le codage CSARR contribue aussi aux recettes DMA via le coefficient de spécialisation. Et comme le socle DMA se calcule sur les années N-1 et N-2, on ne peut qu’inviter les établissements à un effort raisonnable dans leur codage CSARR en 2018.